Bataille de Saint-James (12 septembre 1795)Bataille de Saint-James
Batailles Chouannerie en Ille-et-Vilaine
Première Chouannerie (1794-1795)
Deuxième Chouannerie (1795-1796)
Troisième Chouannerie (1799-1800)
La bataille de Saint-James se déroule le , pendant la Chouannerie. DéroulementLe 12 septembre 1795[1],[2],[3], deux jours après leur victoire au combat de La Croix-Avranchin, les chouans, au nombre de 1 000 hommes selon les républicains, attaquent la petite ville de Saint-James[1],[3]. La garnison, composée de soldats du 3e bataillon de la 19e demi-brigade d'infanterie légère[1],[2],[3], se replie dans les retranchements élevés autour d'un calvaire[4], sur l'emplacement de l'ancien château[1],[2],[3], où ils parviennent à contenir les assaillants[2],[4]. Ces derniers pillent alors quelques maisons de patriotes[2],[4],[3] et abattent l'arbre de la liberté[1],[2],[3]. Au bout d'une heure[2],[3], une heure et demie[1] ou trois heures[4], les chouans se retirent, sans doute par crainte de l'arrivée de renforts républicains[1],[2]. La population et la municipalité de Saint-James sont par la suite accusés par les officiers de la 19e demi-brigade de carabiniers, cantonnés à Saint-Georges-de-Reintembault, de ne pas avoir aidé la garnison[2],[3]. En réponse, la municipalité adresse un rapport aux administrateurs du district qui le remettent au représentant Dentzel[3]. Elle s'empresse ensuite de faire de nouveaux travaux de fortification à la redoute du Calvaire, qui est entourée d'une palissade, tandis que trois tentes et des lits de camps sont établis pour l'installation d'un corps de garde[3]. PertesLes républicains perdent quatorze soldats et un officier[1],[2],[4],[3] — le capitaine Bados[1],[3], tué d'une balle en plein front[4],[3] — ainsi que plusieurs blessés[4]. Plusieurs chouans sont également tués, mais leur nombre n'est pas connu[4]. Notes et références
Bibliographie
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