Bathilde Allix, de son nom complet Élisa Bathilde Allix, est née le à Fontenay-le-Comte. Elle est la sœur du militant républicain Jules Allix et du médecin Émile Allix. Avant de se consacrer à une carrière d’artiste, elle fonde en 1842, avec sa sœur Thérèse-Mirza Allix, une institution pour jeunes filles située 2 rue des Capucins à Fontenay-le-Comte (actuelle rue Barnabé Brisson). Leurs sœurs Augustine, Eudoxie et Céline, participent également à ce projet[3].
Bathilde Allix se forme à la peinture, avec sa sœur Mirza, auprès du peintre belge Gustave Wappers[4]. Ses œuvres sont principalement des peintures sur faïence, émail et porcelaine et des portraits miniatures. Elle participe à l'exposition universelle de Paris de 1878 dans la catégorie céramique où elle expose avec Mirza des peintures céramiques et émaux sur cuivre au Palais du Champ de Mars[5]. Bathilde y présente, en plus de diverses œuvres sur faïence, émail et porcelaine, une collection de faïences, réalisée d'après des gravures rares d'Albrecht Dürer sur la légende historique de la religion chrétienne, représentant des scènes bibliques[6],[7]. Les deux sœurs sont récompensées d'une médaille de bronze dans leur catégorie[8]. Elle est également présente à l'exposition universelle de Paris de 1889 où elle expose des émaux, faïences et porcelaines, sans sa sœur Mirza, décédée quelques années avant[9]. Plusieurs de ses œuvres ont été exposées de 1876 à 1888 au principal évènement artistique de la fin du XIXème siècle, le Salon de peinture et de sculpture à Paris, remplacé à partir de 1880 par le Salon des artistes français, dans la catégorie des émaux et faïences[4].
Principales œuvres
Les œuvres suivantes de Bathilde Allix ont été exposées au Salon de peinture et de sculpture ou au Salon des artistes français[4].
Gérard Aubisse, Les Peintres des Charentes, du Poitou et de Vendée : XIXe – XXe siècles : dictionnaire et notices biographiques, Echiré, G. Aubisse, , 543 p. (ISBN2-9506079-3-4 et 978-2-9506079-3-5, OCLC49879126), p. 390.