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A partir de 1970, utilisant le carton ondulé comme matériau de base, son travail a consisté en la construction de vastes installations.
Celles-ci peuvent se diviser en plusieurs groupes :
Les lieux mécanisés (de 1970 à 2016)
Les explorations mécanisées de paysages (1978)
Les architectures fugitives (1980 - 1990)
À partir de 1985, il réalise également des séries. Celles-ci sont composées d’œuvres plus durables, de dimensions plus modestes :
Les Temples-Cabanes (1986-1987), Les Naufragés (1988), Les Père-la-chaise (1992-1994), Les Petites Baigneuses (2002-2003).
Les lieux mécanisés
Mécanismes de grandes dimensions (plusieurs dizaines de mètres de long et plusieurs mètres de haut) constitués de roues et de courroies en carton ondulé, animés par des moteurs électriques et à l’intérieur desquels le public peut entrer[3].
Tous les lieux mécanisés sont éphémères et différents. A partir des mêmes éléments, ils sont adaptés à l'architecture du lieu.
Cracovie, Galeria Krakowska, 2008
Les explorations mécanisées de paysages
Ce sont des lignes de mouvement tracées dans des paysages différents, en milieu urbain ou rural. Pour la circonstance, les roues utilisées sont en bois et les courroies sont constituées par des cordes à nœuds. Dix explorations ont été réalisées en 1978 : un kilomètre dans la Beauce, traversée d’un fleuve à Angoulême, …
Les architectures fugitives
Gare de Limoges, 1988À l’intérieur : composées essentiellement de piliers, de poutres, de colonnes, de voûtes en carton ondulé, elles sont construites à l'intérieur d'édifices de grandes dimensions (Maison de la Culture de Créteil, Musée des Beaux-Arts du Havre, etc.). Comme les lieux mécanisés elles peuvent être parcourues par le public. Certaines sont animées par des moteurs électriques.
Ville éphémère, Dune du Pyla 1987À l'extérieur : Depuis 1981 (Bourges, Maison de la Culture) des architectures de dimensions plus importantes (20 mètres de haut et des dizaines de mètres de long) sont installées dans le paysage urbain ou rural[4]. Toutes ces constructions ont une durée limitée (maximum un mois). Leur destruction sous l'action des éléments est soigneusement contrôlée[5].
↑Bernard Lagneau, Les temples-cabanes, Valréas, Musée de Valréas, Conseil Général du Vaucluse,
↑Gilbert Lascault, Lieux mécanisés et explorations de Bernard Lagneau, Reims, Maison de la Culture André Malraux,
↑Bernard Lagneau, lieux mécanisés, exploration des paysages, architectures fugitives [Catalogue des expositions organisées par Action Arts Plastiques, avec les CRDP de Rouen, Orléans-Tours, Rennes, avril 1980-juin 1981]
Bernard Lagneau : lieu mécanisé 12, Musée des arts décoratifs (Paris), Centre de création industrielle (Paris), 1975. Catalogue de l'exposition. Préface de François Mathey. Textes de Gilbert Lascault et Raymond Guidot.
Bernard Lagneau - Architectures fugitives. Paris, Musée d'Art Moderne, 1984, (60 pp.). Catalogue de l'exposition, mai-août 1984. Préface de Marc Le Bot. Textes de Gilbert Lascault .
Marc Bredel, L'homme de l'art tout en carton, Les aventuriers, décembre 1988
Le carton, le feu, l'imprévu (Dossier d'un incendie), Revue Traverses n°27-28, Centre Georges Pompidou, CCI, 1983