Blanche Azoulay est une avocate et pionnière en droit. Elle est la première femme à devenir avocate en Algérie française[1],[2].
Biographie
Carrière
Blanche Azoulay naît le 23 décembre 1885 à Constantine[3]. Elle est la première femme à obtenir sa licence en droit en 1908 et prête serment la même année[4]. Elle est également la première femme à devenir avocate en Algérie, après avoir été inscrite au barreau d'Alger en 1908[5],[6],[7],[8],[9]. Un article récent[10] analyse son parcours et notamment le fait que Béatrice Azoulay, tout comme Juliette Smaja en Tunisie, sont parvenues à devenir les premières avocates de l'ensemble de l'empire français alors même qu'elles vivaient dans un environnement doublement patriarcal[11] et qu'elles n'étaient pas issues de familles dites "européennes". Il y encore très peu d'avocates en France dite "métropolitaine" lorsque Béatrice Azoulay commence à exercer (une vingtaine a barreau de Paris[12]). Sa carrière sera relativement courte pour des raisons familiales.
↑Florence Renucci, « Les premières avocates du Maghreb (début du XX e .). L’émancipation au prisme de l’intersectionnalité », dans B. Dupret et N. Bernard-Maugiron, Droits et sociétés du Maghreb et d’ailleurs, Paris, Karthala, (lire en ligne), p. 73-86
↑(en) Linda L. Clark et Linda Loeb Clark, Women and Achievement in Nineteenth-Century Europe, Cambridge University Press, (ISBN978-0-521-65098-4, lire en ligne)
↑(en) The Solicitors' Journal and Weekly Reporter, Alexander and Shepheard, printers, (lire en ligne)
↑(en) Linda L. Clark et Linda Loeb Clark, Women and Achievement in Nineteenth-Century Europe, Cambridge University Press, (ISBN978-0-521-65098-4, lire en ligne)
↑Florence Renucci, « Les premières avocates du Maghreb (début du XX e .). L’émancipation au prisme de l’intersectionnalité », dans op. cit. (lire en ligne)
↑Ewa Tartakowsky, « Femmes juives du Maghreb. Images et souvenirs en littérature », Hommes et Migrations, no 5, , p. 113-121 (lire en ligne)
↑Anne-Laure Catinat, « Les premières avocates du barreau de Paris », Mil neuf cent. Revue d'histoire intellectuelle, no 16, , p. 43-56 (lire en ligne)