la D 57. Un carrefour giratoire remplace les feux tricolores depuis l'été 2008.
Hydrographie
La Jouanne est un des deux cours d'eau de la commune. Pêcheurs et promeneurs fréquentent cette petite rivière, là où il est bon de pêcher, notamment à partir du moulin de Pochard.
Le ruisseau du Quartier se trouve à l'ouest, à la limite de la ville de Laval.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 789 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune d'Argentré à 5 km à vol d'oiseau[5], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 780,7 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Statistiques 1991-2020 et records ARGENTRE (53) - alt : 107m, lat : 48°05'40"N, lon : 0°39'07"O Records établis sur la période du 01-06-1971 au 31-12-2020
Source : « Fiche 53007001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base
Urbanisme
Typologie
Au , Bonchamp-lès-Laval est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9].
Elle appartient à l'unité urbaine de Bonchamp-lès-Laval[Note 2], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Laval, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[11]. Cette aire, qui regroupe 66 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (88,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (39,5 %), terres arables (30,3 %), zones urbanisées (10,4 %), zones agricoles hétérogènes (8,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,1 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Toponymie
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Bonchamps-lès-Laval, de Malo Campo au XIe siècle, de Bono Campo en 1241 : constatant le changement d'épithète (bon remplaçant mauvais), Albert Dauzat et Charles Rostaing évoquent deux hypothèses. Il pourrait être dû à un affranchissement de taxes féodales ou à un euphémisme destiné à conjurer le mauvais sort[15],[16].
L'étude des documents d'archives montre que la commune n'a pas toujours porté le même nom et qu'elle aurait même pu s'appeler autrement à partir de la fin du XIXe siècle.
Les premières traces écrites remontent au XIe siècle, et relèvent une curieuse transformation du nom latin de malo en bono.
Mais c'est une mésaventure militaire qui décide du sort de l'appellation de la commune, comme le décrit cette déclaration de Gaultier de Vaucenay, maire de Bonchamp, lors de la séance de conseil municipal du :
« Messieurs : vous vous souvenez que le 21 septembre dernier, des préparatifs avaient été faits dans la commune de Bonchamp, par le cantonnement de deux escadrons de cavalerie, et que ces préparatifs avaient été inutiles par suite d'une confusion amenée par la ressemblance de nom de notre commune avec celle de Bouchamps (près de Craon) à qui auraient dû parvenir les instructions arrivées ici par erreur.
Pour arriver à éviter le retour de pareille confusion, je vous invite à adresser aux autorités civiles et militaires une demande tendant à ajouter aux noms de ces deux communes une qualification distinctive sur les pièces officielles, annuaires et cartes. On pourrait pour notre commune dire : Bonchamp-du-Maine ou Bonchamp-lès-Laval, et pour Bouchamps (près Craon), Bouchamps d'Anjou ou Bouchamps-de-Craon. »
Le conseil municipal donna un avis favorable à cette demande de modification de nom. Et c'est par un décret du que Bonchamp prit son nom actuel : Bonchamp-lès-Laval et que la commune voisine de Craon devint « Bouchamps-lès-Craon »[17].
Les métiers des Bonchampois à la fin du XIXe siècle
Nombre de personnes occupant les différentes professions vers 1899 (ces chiffres englobent les patrons et les employés)[18].
Tous les autres habitants de la commune travaillent alors dans l'agriculture. Sur cent dix exploitations, seulement sept cultivateurs sont propriétaires. Les autres sont métayers ou fermiers, occupant deux cent vingt ouvriers agricoles et une cinquantaine de servantes.
Charpentiers : 6
Maçons : 8
Maréchaux, fabricants de faux : 18
Charrons : 10
Cordonniers : 2
Tisserands : 8
Boulanger : 1
Épiciers : 3
Débitants : 10
Le chemin de fer
Bonchamp était desservi par la ligne de chemin de fer départemental reliant Laval à Saint-Jean-sur-Erve. Cette ligne fut ouverte à l'exploitation le 8 mai 1900. À partir du 8 novembre 1934, le service fut transféré sur route. En 1935, seuls vingt-quatre trains spéciaux circulèrent sur la ligne qui fut définitivement fermé le 1er mai 1935.
En 1902, la gare de Bonchamp avait accueilli 11 168 voyageurs. La halte de Barbé, située dans la commune, avait accueilli 1 752 voyageurs cette même année[19].
D'après l'abbé Angot, Gaultier de Vaucenay aurait été révoqué de sa fonction de maire en novembre 1908 pour « maintien du crucifix dans les classes »[24].
Le conseil municipal est composé de vingt-neuf membres dont le maire et huit adjoints[23].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[26].
En 2022, la commune comptait 6 294 habitants[Note 4], en évolution de +5,82 % par rapport à 2016 (Mayenne : −0,73 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Les statistiques officielles concernant la population des communes sont d'apparition assez récente, puisqu'elles datent de moins de deux siècles. Cependant, l'étude des documents anciens tels que les registres d'état-civil nous permettent de nous faire une idée de l'état de la population pour les périodes antérieures.
C'est ainsi que différents historiens ont pu établir les relevés suivants :
Moyenne des naissances de 1601 à 1610 : 38.
Pour la période allant de 1610 à 1640, on estime la population à environ 1 000 habitants. L'étude de la natalité et de la mortalité fait ressortir un excédent annuel moyen de 16 personnes. Seules trois années ont un solde négatif, caractéristique des périodes d'épidémies. L'année 1639 est remarquable à ce titre, puisqu'on relève deux fois plus de décès que de naissances.
1 006 habitants imposés par le sel, 51 pauvres et 10 exempts en 1776.
1 026 habitants imposés par le sel, 44 pauvres, 13 exempts en 1780.
900 communiants en 1780.
971 imposés, 26 pauvres et 12 exempts en 1786.
Enseignement
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Manifestations culturelles et festivités
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Sports
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Médias
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Activité et manifestations
Bonchamp-lès-laval est équipée depuis 1996 d'une salle appelée « les Angenoises » qui accueille la médiathèque de la ville et une salle de spectacle de 750 places assises. Elle peut aussi accueillir jusqu'à 1 000 personnes debout.
L'ESB Jazzline permet la pratique de la danse modern jazz, du fitness, de la zumba et du step[30], avec notamment un gala de danse organisé tous les ans au mois de juin.
En 1960, André-Francis Bigeon, éleveur de trotteurs, achète le domaine de Barbés et y installe son écurie[31]. Les chevaux au complément de nom Barbés[31] s'illustrent sur les hippodromes, notamment à Vincennes. Ses fils Jean-Luc et Christian lui ont succédé[31].
Jumelages
Borne placée devant la mairie, symbolisant le jumelage avec Diedorf (Bavière).
Chapelle de la Cassine : ces vestiges de la fin du XIe siècle sont situés à quelques kilomètres de la ville actuelle. Ils sont inscrits aux Monuments historiques[32].
Philippe Dalibard (né en 1958 à Bonchamp-lès-Laval), coureur cycliste.
Héraldique
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Voir aussi
Bibliographie
Jacques Naveau, Les mondes ruraux de l’Ouest de la France au Moyen Âge, Presses universitaires de Rennes, (lire en ligne), « De Malus Campus à Bonchamp », p. 45-60
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑ ab et cJean-Pierre Reynaldo, Le Trotteur français : histoire des courses au trot en France des origines à nos jours, Panazol, Éditions Lavauzelle, , 427 p. (ISBN978-2-7025-1638-6), p. 249-250