Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 813 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 845,9 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 40,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −12,9 °C, atteinte le [Note 1],[3],[4].
Statistiques 1991-2020 et records BRAGNY SUR SAONE (71) - alt : 183m, lat : 46°55'34"N, lon : 5°01'20"E Records établis sur la période du 01-01-2011 au 31-05-2021
Au , Bragny-sur-Saône est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7].
Elle appartient à l'unité urbaine de Verdun-sur-le-Doubs[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est ville-centre[Note 3],[8],[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chalon-sur-Saône, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[9]. Cette aire, qui regroupe 109 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (82,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45 %), zones agricoles hétérogènes (26,3 %), prairies (11 %), forêts (7,2 %), eaux continentales[Note 5] (5,5 %), zones urbanisées (4,9 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Toponymie
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Histoire
Breigny en 1273. Girard de Damas, seigneur de Bragny, décède après 1393.
En 1419, la guerre éclate entre le duc de Bourgogne, Philippe le Bon et Charles VI, à la suite de l'assassinat de son père Jean sans Peur, au Pont de Montereau. Gui de Cousan, seigneur de Bragny, suivit le parti du Dauphin à la suite de quoi tous ses biens en Bourgogne et Charolais, furent saisis et donnés au chancelier Nicolas Rolin dont : le château de la Perrière, ceux de Lugny et du Plessis et de Bragny-lès-Verdun. À la fin de la guerre en 1435, il fut convenu par un traité que tous les biens confisqué seraient restitués. Mais par exception pour Nicolas Roplin, négociateur de ce traité il fut convenu verbalement qu'il garderait les biens lui ayant été attribués. Les héritiers s'opposèrent à cette décision par voie de justice. Nicolas Rolin habile négociateur réussit à produire des pièces délivrées en Conseil, ainsi que des lettres closes faisant injonction aux autorités de prendre la défense des intérêts du chancelier. Eustache de Lévis poursuivit la procédure, mais ne recouvra sa seigneurie de Bragny qu'en acceptant la proposition de Nicolas Rolin de marier son fils aîné à la fille de Lévis, le contrat fut conclu le (1442) et le mariage célébré le . Dans ce château résida le grand poète de La Pléïade Pontus de Thiard.
20 décembre 1946 : la veuve Guépy est assassinée, après avoir été ligotée et torturée par le gang dit « des Romanis ». Nicolas Stéphan, reconnu coupable de sa mort (avec Bertrand Meyer, décédé en prison), sera guillotiné le 14 février 1952 dans l'enceinte de la prison de Chalon-sur-Saône, et sera le dernier guillotiné de Saône-et-Loire[13].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].
En 2022, la commune comptait 677 habitants[Note 6], en évolution de +8,15 % par rapport à 2016 (Saône-et-Loire : −1,06 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Bragny-sur-Saône appartient à la paroisse Saint-Jean-Baptiste-des-Trois-Rivières, qui relève du diocèse d'Autun et a son siège à Verdun-sur-le-Doubs.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-André, qui dépendait autrefois du chapitre cathédral de Chalon-sur-Saône. Le bâtiment ancien, qui ne comportait qu’une nef, fut brûlé en 1636, lors de l’invasion des troupes impériales de l’armée de Gallas. Y est notamment visible un retable du XVIIIe siècle, décoré d'une grande peinture murale réalisée en 1967 par l'artiste Michel Bouillot sur le thème de « La Pêche miraculeuse »[19] à la demande du père Jean Hermann (1923-2014), curé du lieu (les deux hommes ayant fait connaissance à Lugny, où l'un et l'autre enseignaient vers 1950[20]).
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Verdun-sur-le-Doubs comprend trois villes-centres (Bragny-sur-Saône, Ciel et Verdun-sur-le-Doubs) et une commune de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Source : « Sur les pas de Michel Bouillot : six circuits à découvrir en Bourgogne-du-Sud », livret édité par la Fédération des associations partenaires du pays d'art et d'histoire « Entre Cluny et Tournus » (FAPPAH), juin 2018 (ISBN978-2-9556826-1-6).
↑Au sein de l'école créée pendant la guerre par le chanoine Joseph Robert. Source : Marie-Aude Poisson, « Michel Bouillot, l'Émerveilleur. Images Sacrées. », Éditions Doyen, Chevagny-sur-Guye, 2021 (ISBN978-2905990-29-7).
↑ ab et cJacques Goubin, Paroisse Saint-Jean-Baptiste-des-Trois-Rivières : croix, statues, oratoires et fontaines miraculeuses, livret édité par la Pastorale des réalités du tourisme et des loisirs du diocèse d'Autun-Chalon-Mâcon (PRTL 71), 2018, 128 pages (ISBN978-2-9565416-1-5).
↑Alain Dessertenne, « Les statues publiques en Saône-et-Loire. 1re partie : les statues aux illustres. », revue trimestrielle Images de Saône-et-Loire no 205 de mars 2021, p. 6-11.