Brame (rivière)
La Brame est une rivière française de la région Nouvelle-Aquitaine qui coule dans les départements de la Creuse et de la Haute-Vienne. C'est un affluent droit de la Gartempe, donc un sous-affluent de la Loire par la Vienne et par la Creuse. GéographieLa Brame prend sa source à la limite du département de la Creuse, à peu de distance à l'ouest de La Souterraine, dans le bois de Margot, à 420 m d'altitude[4]. La Brame coule globalement en direction de l'ouest et son bassin est situé au nord de celui de la Semme[5]. Après un trajet de 60,5 kilomètres[1]. Elle passe sous l'autoroute A20 l'Occitane, sur la commune d'Arnac la Poste. La Brame conflue en rive droite de la Gartempe près de Thiat, au croisement des trois communes de Bussière-Poitevine, Thiat, Darnac, après avoir formé une cascade appelée le Saut de la Brame, à 124 m d'altitude[6]. Communes et cantons traversésDans les deux départements de la Creuse et de la Haute-Vienne, la Brame traverse les quatorze communes[1] suivantes, dont les deux premières en Creuse et douze en Haute-Vienne, de l'amont vers l'aval, de La Souterraine (source), Saint-Maurice-la-Souterraine, Arnac-la-Poste, Saint-Hilaire-la-Treille, Saint-Sornin-Leulac, Dompierre-les-Églises, Magnac-Laval, Le Dorat, Oradour-Saint-Genest, Thiat, Darnac, Bussière-Poitevine (confluence). Soit en termes de cantons, la Brame prend source dans le canton de La Souterraine, traverse les canton de Châteauponsac et canton du Dorat, conflue dans le canton de Bellac, le tout dans les deux arrondissement de Guéret et arrondissement de Bellac. Bassin versant
La Brame traverse trois zones hydrographes L530, L531 et L532[1] pour une superficie totale de 273 km2[1]. Ce bassin versant est constitué à 93,28 % de « territoires agricoles », à 5,30 % de « forêts et milieux semi-naturels », à 1,48 % de « territoires artificialisés »[1]. Organisme gestionnaireL'organisme gestionnaire est depuis le 1er janvier 2013, le SMAGA ou Syndicat Mixte d'Aménagement de la Gartempe et de ses Affluents[3]. AffluentsLa Brame a dix-sept tronçons affluents référencés[1] dont :
Son rang de Strahler est donc de trois. HydrologieLa Brame est une rivière fort irrégulière, comme presque tous les cours d'eau issus du nord du Limousin. La Brame à Oradour-Saint-GenestSon débit a été observé depuis 1971 soit 45 ans (1971-2015), à Oradour-Saint-Genest, à 161 m d'altitude, localité du département de la Haute-Vienne située au niveau de son confluent avec la Gartempe, 30 kilomètres en amont de [2]. Le bassin versant de la rivière est de 235 km2 soit 86 % du bassin total de 273 km2[1]. Le module de la rivière à Oradour-Saint-Genest est de 2,25 m3/s[2]. La Brame présente des fluctuations saisonnières de débit très marquées, comme bien souvent dans la région. Les hautes eaux se déroulent de la fin de l'automne au début du printemps et se caractérisent par des débits mensuels moyens allant de 3,72 et 4,81 m3/s, de décembre à mars inclus (avec un sommet en janvier-février). Dès le mois d'avril, le débit moyen baisse rapidement jusqu'à la période des basses eaux d'été, qui ont lieu de juillet à septembre, accompagnée d'une baisse du débit moyen mensuel allant jusqu'à 0,299 m3/s au mois d'août. Mais les fluctuations sont plus prononcées selon les années et sur de plus courtes périodes. Étiage ou basses eauxAinsi à l'étiage, le VCN3, ou débit minimal du cours d'eau enregistré pendant trois jours consécutifs sur un mois, en cas de sécheresse quinquennale, le débit de la rivière peut chuter jusqu'à 0,029 m3/s, soit 29 litres par seconde, ce qui est sévère. CruesLes crues peuvent être très importantes, compte tenu de la taille assez modeste du bassin versant de la rivière. Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 36 et 51 m3/s. Le QIX 10 est de 61 m3/s, le QIX 20 de 70 m3 et le QIX 50 de 83 m3/s. Le débit instantané maximal enregistré à la station hydrométrique d'Oradour-Saint-Genest a été de 72,8 m3/s le 6 janvier 1982[note 1], tandis que la valeur journalière maximale était de 51,2 m3/s le même jour. En comparant la première de ces valeurs à l'échelle des QIX de la rivière, il ressort que cette crue était d'ordre vicennal, destinée à se répéter tous les 20 ans en moyenne. La hauteur maximale instantanée s'est établie, sur la période, à 379 cm ou 3,79 m, le même 6 janvier 1982[note 1]. Lame d'eau et débit spécifiqueLa Brame est une rivière moyennement abondante, alimentée par des précipitations assez abondantes dans la région. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de 303 millimètres annuellement, ce qui est plus ou moins comparable à la moyenne française, ainsi qu'à la moyenne du bassin de la Vienne (319 millimètres par an), mais nettement supérieur à la totalité du bassin de la Loire (245 millimètres par an). Le débit spécifique (ou Qsp) de la rivière atteint 9,6 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin. Aménagements et écologieSur le cours de la Brame, on rencontre de nombreux moulins et/ou lieux-dits[11] : le Pont Georges, le moulin de Commergnac, le moulin de Lascoux, le moulin Treillard, le moulin Siquet, le moulin de Lavaud, le moulin des Rempiottes, le moulin de Dompierre, le moulin du Couret, le moulin des Combes, un gué à côté d'un ancien moulin à Magnac-Laval, le moulin de Chantranne, le moulin de Beaubeyrot, le moulin du Thot, le moulin de la Barre, le moulin de la Grange, le moulin du Roi, le moulin de la Rivalerie, le moulin de l'Écorce, le moulin de chez Daubusson, le moulin de la Locherie, le moulin de la Perrière, le moulin de chez Joyeux, le moulin de la Forge, le moulin de Guinay, le moulin de Bram avant la cascade du Saut de la Brame[5]. Voir aussiArticles connexesNotes et référencesNotes
Références
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