Un nouveau découpage territorial de l'Indre (département) entre en vigueur à l'occasion des élections départementales de 2015. Il est défini par le décret du [2], en application des lois du (loi organique 2013-402 et loi 2013-403)[3]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[4]. Dans l'Indre, le nombre de cantons passe ainsi de 26 à 13.
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballotage : Lucie Barbier et Michel Bougault (PS, 43,06 %) et Amandine Blondeau et Olivier Danjou (FN, 25,24 %). Le taux de participation est de 47,33 % (5 144 votants sur 10 869 inscrits)[6] contre 53,14 % au niveau départemental[7] et 50,17 % au niveau national[8].
Au second tour, Lucie Barbier et Michel Bougault (PS) sont élus avec 65,69 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 48,63 % (3 100 voix pour 5 286 votants et 10 869 inscrits)[6].
Michel Bougault et Lucie Barbier n'ont pas été investis par le PS pour les élections départementales de 2021[9].
Composition
Le nouveau canton d'Issoudun, d'une superficie de 153,18 km2, est composé de six communes[10].
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[11].)
Notes et références
Notes
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[5].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Loi n° 2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral.
↑Article 4 de la loi du 17 mai 2013 modifiant l'article L 191 -1 du code électoral.
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.
Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, vol. 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne).
Claude Motte, Isabelle Séguy et Christine Théré, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : les communes de la France, Paris, Ined, , 407 p. (ISBN978-2-7332-1028-4, lire en ligne).