Le Château d'Auvers ou encore Château d'Auvers-le-Courin[1] était un château français situé à Saint-Pierre-sur-Erve, dans le département de la Mayenne et la région des Pays de la Loire[2]. C'est désormais un hameau connu sous le nom de le Grand et le Petit-Auvers. Il reste un pavillon du XVe siècle flanqué d'une tour, et un porche ogival.
Histoire
Désignation
Le domaine et fief du Grand-Auvers, 1420.
Les seigneurs du Petit-Auvers, 1420 (Chartrier de Thévalles).
Le domaine d’Auvers, 1460 (Chartrier de Thévalles).
Auvers-le-Courtin, 1557 (Chartrier d'Auvers).
Les lieux du Grand et du Petit-Auvers-le-Courtin, 1582 (Chartrier d'Auvers).
Le lieu seigneurial du Grant-Auvers.
Les terre, fief et seigneurie d'Auvers, 1582 (Chartrier de Thévalles).
La seigneurie était vassale de la châtellenie de Thorigné et de Thévalles, le seigneur de Valtrot avait aussi sur le Grand et le Petit-Auvers « fiefs, hommaiges, justice et seigneurie (1544) ». « Le château avec chapelle est assez beau et réparé », écrivait Pierre-François Davelu en 1780[2]. Cette chapelle est un prolongement du corps de bâtiment à main gauche. La procession s'y rendait encore aux rogations à la fin du XIXe siècle[2].
« Un pavillon carré, percé d’un porche ogival et flanqué d'une grosse tour, est le reste d'un châtelet plus complet qui donnait accès dans la cour, au fond de laquelle est le manoir plus moderne, dominant la vallée de la Longerotte. (Alexis Hubert Jaillot). »
Deux bénéfices fondés d'abord dans l'église de Saint-Pierre furent plus tard attachés à la chapelle des Auvers[3].
Jean Courtin, probablement du chef de Jeanne, et non Philippe, d'Abatant, 1370.
A Guillaume d'Abattant, mari de Philippe de Landivy, 1379 ; d'où Philippe, femme de Guillaume Couesmes, seigneur de Bourgon.
Jean Courtin, cité aux assises de Thévalles, 1430, en son nom et comme garant de Robinet de la Fontaine, son beau-frère, à qui il avait engagé une partie de la terre pour subvenir aux frais de la guerre, mais rentré dans son bien avant 1460.
Olivier Courtin, qui commence à prendre quelquefois le nom d'Abatant, mari d’Anne du Châtelet, 1489.
René d'Abatant délaisse complètement le nom paternel, 1510, épouse Marie de Beaudevis, fille du seigneur du Bois, et projette de vendre son domaine, 1545.
Olivier d'Abatant vend, puis retire les Auvers et en rend aveu en 1582, veuf d'Adrienne de Villegontier, dont il a des enfants ; il est marié en 1571 à Madeleine d'Anthenaise, à l'époque où Jean d’Anthenaise a lui-même pour femme Catherine d’Abatant.
Georges d'Abatant, issu du premier mariage, rend aveu à Thévalles en 1586, acquiert les deux terres nobles du Deffay et de Vauboureau, et laisse veuve, avant 1602, Françoise de Paynel, fille de Claude de Paynel, seigneur de Boisthomas, et de Péronnelle de Pontrouault.
Élie d'Abatant, marié à Françoise du Bouchet, demeurait à la Roche-Tabary, terre de sa femme ; il vit saisir les Auvers, 1605, et n'en conserva qu'un titre précaire. Brigitte d'Abatant, dame des Anglous, et Renée d'Abatant, femme de Marc de Blain ou de Belin, représentaient encore la famille dans la paroisse de Saint-Pierre-sur-Erve. La dernière eut de nombreux enfants (1578 à 1591) parmi lesquels René, qui fut religieux d'Évron comme plusieurs de ses oncles ou cousins.
Roland Nepveu, bailli de Sablé, et Marie Foulon, sa femme, donnent, le 26 décembre 1610, les Auvers à Renée Nepveu, leur fille, fiancée à Gabriel du Guesclin, d'où, René du Guesclin, mari de Renée Sourdrille, 1669.
A René-Jean-Olivier du Guesclin, comte du Guesclin, cité en 1760, avait succédé en 1776, Joseph de Grossolles, marquis de Flammarens, mari d'Élisabeth-Olympe-Louise-Armande du Vigier, dame d’Auvers en 1789.
Adjugée en 1767 à Élisabeth-Olympe-Louise-Armande du Vigier, fille de Pierre-A.-Cl. du Vigier, procureur général au parlement de Bordeaux.
Le propriétaire à la fin du XIXe siècle était Jean de Berset.
↑C'était d'abord la chapelle fondée le par Jean du Boisgamats, seigneur du Deffay, en l'honneur de saint Julien, et dotée du lieu de la Fonnetière, d'une rente sur le moulin du Pont, et plus tard () augmentée par Julien de Charnières, prêtre, du revenu de la Saumelière. Cette chapelle et celle qu'avait fondée au XVe siècle. Macé Courtin, tombèrent toutes deux sous le patronage des seigneurs d’Auvers (1568), qui en transférèrent le service dans leur château depuis 1669, année où Jacques du Guesclin en prit possession. Le dernier titulaire fut Joseph Pierre Segretain, prêtre du diocèse de Dijon, qui prit possession le 19 mai 1790. Louis Pelard et Marguerite Fauchard, fille du fermier d'Auvers, furent mariés dans la chapelle le .