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Bertrand V du Guesclin fut déclaré, par Arrêt de la Chambre établie pour la réformation de la Noblesse de Bretagne, rendu à Rennes le , que lui & Bertrand-Charles-Baptiste, son fils, étaient nobles et issus d'ancienne extraction noble, avec la permission de prendre la qualité d'Ecuyer, Chevalier, & droits d'avoir armes & écussons timbrés appartenant à leur qualité[2].
René du Guesclin, seigneur de Beaucé, d'Anvers-la-Courtin, du Deffays et des Isles, né en 1614, produisit, devant Jean-Baptiste Voysin de la Noiraye, intendant de la généralité de Tours, ses titres de noblesse depuis Bertrand du Guesclin, son bisaïeul, et fut reconnu noble d'extraction, par sentence du : D'argent, à l'aigle éployée de sable, à deux têtes, couronnées d'or[3].
Les Du Guesclin de Beaucé et de la Roberie portaient d'après l'abbé Goyet : D'argent, à l'aigle éployée de sable, au bâton de gueules, posé en bande brochant sur le tout. François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois blasonne ainsi les armes de cette famille : D'argent, à l'aigle éployée de sable, couronnée d'or, à la bande de gueules brochant sur le tout[3].
D'argent à l'aigle [bicéphale] de sable, membrée et becquée de gueules.
Arbre
Guillaume du Guesclin, fils de Robert, fut seigneur de la Motte-Broons par sa mère.
Bertrand du Guesclin, épousa en premières noces, probablement en 1363 à Vitré, de Tiphaine Raguenel (morte en 1373), fille de Robin III Raguenel, seigneur de Châtel-Oger, héros du combat des Trente, et de Jeanne de Dinan, vicomtesse de La Bellière ; et, en secondes noces, le au château de Montmuran aux Iffs, Jeanne de Laval (morte après 1385), fille de Jean de Laval (mort en 1398), et d'Isabeau de Tinténiac. Après son veuvage, en 1380, Jeanne de Laval se remarie, le , avec Guy XII de Laval (mort en 1412), sire de Laval. Il contracte deux mariages, qui ne laissent pas d'enfant :
En revanche, il laisse des bâtards ou des enfants semi-légitimes[4].
De sa relation avec Doña de Torró, Dame de Soria[5],[6],[7],[8], dame de la cour de la la princesse Jeanne d'Aragon[9], on suppose qu'il a eu deux enfants (nés vers 1366) :
Beltrán Torró[10],[11],[12], qui pourrait être l'ancêtre des marquis de Fuentès et qui est l'ancêtre de la famille Desclergues de Montblanc à Tarragone, par le fils de Beltrán Torró, Galceran Torró, grand-père de Francesc Torró y Miquel, qui a épousé Clementa Desclergue, fille de Berenguer Desclergue, et a eu Pere Torró y Desclergue comme fils, qui a produit la famille qui a établi le Casal dels Desclergue sur la Plaza Mayor de Montblanc;
On connaît également un troisième enfant, issu d'une autre relation (ou de Doña de Soria, la filiation étant mal établie[15]) : Michel du Guesclin. Il servait en Normandie avec 8 écuyers, le . Le Roi lui fit une gratification le , en considération des services qu'il avait rendus dans les guerres, où il avait été fait prisonnier plusieurs fois et mis à grande rançon. II servit en Flandre sous l'Amiral Jean de Vienne en 1383 , et eut quelques démêlés avec Jeanne de Laval, veuve de son père[16].
Olivier du Guesclin, époux de Péronelle d'Amboise, Ffille de Jean d'Amboise, vicomte de Thouars et de Marie de Flandres.
Tiphaine du Guesclin, dont le mari, Jean de Brézé, périt en 1422 dans une rencontre avec les Anglais entre Evreux et Neufchâtel.
Pierre de Brézé, chevalier, comte d'Evreux, devint seigneur de Brissac par suite d'un échange conclu en 1434 avec Jean de la Haie-Passavant, seigneur de Chemillé.
Foulques II de Laval, seigneur de Challouyau, qui fut quelque temps sous la tutelle de sa mère Tiphanie de Husson, et qui mourut sans alliance en 1398 ;
Guy II de Laval-Rais (mort en 1415), sire de Blaison, Chemillé et Challouyau, adopté pour héritier par sa cousine éloignée Jeanne Chabot dite Jeanne de Retz la Sage (morte en 1406), dont il reprend le nom de Retz (Rais à l'époque) et par laquelle il obtient des fiefs considérables au sud-ouest de Nantes. Il épousera Marie de Craon (morte en 1415) et aura deux fils :
Olivier du Guesclin, seigneur de Ville-Anne, en Saint-Servan, épousa une nommée Amicia
Saveline, épouse de Jean Ruffier, sieur du Vau-Ruffier.
Bertrand Ier du Guesclin, auteur de la Branche de Vaurusé et de La Roberie, seigneur du Vaurusé, chevalier, eut pour sa part dans les successions de ses père et mère le lieu et terre de Vaurusé, avec les rentes, dismes et revenus qui en dépendoient, sis et s'estendans es paroisses de Broonet de Trémur »[14]. Il épousa Thomasse Le Blanc, dame de la Roberie et de la Bonnerie.
Olivier du Guesclin dit Catruche, seigneur de Vaurusé en Broons et Trémeur, épousa, suivant contrat du , Jeanne de Bouillé, fille de Jean de Bouillé, seigneur de la Morlière. Il suivit le parti de Charles de Blois et de Jeanne de Penthièvre, fa femme, contre Jean de Montfort[16]. Il quitte la Bretagne pour s'établir en Anjou, etil fixa sa demeure à la Morelière, qui appartenait à fa femme, à Brissarthe.
Bertrand II du Guesclin, seigneur de Vaurusé, de Villechien et de la Morlière, était en 1351 époux d'Isabeau d'Ancenis, fille de Renault d'Ancenis, seigneur « de l'isle d'Avrillé et de Soûlez », et d'Isabelle de Clisson, dame de Remefort et de Mortiercrolles. Il est inhumé à Brissarthe vers 1396.
Guillaume Ier du Guesclin, seigneur de Vaurusé, et de Jeanne de Bouillé, reçut en 1396 la terre et seigneurie de Barjeux d'Olivier du Guesclin, cousin germain de son père. Par suite du décès de ses deux frères Robert et Olivier, il réunit tous les biens que leur mère avait donnés à ses fils puînés et ceux que leur avait attribués en partage leur nièce Catherine. Il fut ainsi seigneur de de La Roberie, de Pallieres et de la Bellangerie en Bretagne et de la Bardoulière en Anjou. Il prit en mariage Fleurie Morin, fille de Jean Morin, écuyer, et de Marie d'Arquenay.
Jean du Guesclin, seigneur de de La Roberie et de la Bonnerie, posséda aussi le Gast en Peuton du chef de sa mère. Il se maria avec Jeanne de Sévigné, fille de Guillaume de Sévigné, seigneur dudit bien et d'Anne de Mathefelon.
Gilles du Guesclin, seigneur de de La Roberie et de la Bonnerie, épousa Catherine Quatrebarbes, fille de Jean Quatrebarbes, seigneur de la Rongère, et d'Isabeau de Frézeau. D'après du Paz, Gilles du Guesclin « fut du nombre des barons, seigneurs et gentilshommes qui firent l'entreprise de prendre le thrésorier Pierre Landais, au mois d'avril 1484 » et la généalogie de la famille des Quatrebarbes ajoute que, condamné à mort, il fut sauvé par sa femme. Gilles n'eut pas d'enfants et ses biens passèrent à son frère cadet.
Guillaume II du Guesclin, se maria avec Jeanne de Denée, fille d'écuyer Guillaume de Denée, seigneur de la Motte-de-Gennes, et d'une demoiselle de Brie. Il vivait à la fin du XVe siècle et au commencement du suivant. Guillaume fut inhumé, vers 1504, dans l'église de Moutiers, où sa femme reçut aussi sa sépulture. Il eut six enfants:
Bertrand III du Guesclin, seigneur de de La Roberie et de la Bonnerie, fils aîné de Guillaume et de Jeanne de Denée, posséda Danneau et le Gast. Il épousa Péronnelle Haussard, fille de Bertrand Haussard, chevalier, et de Françoise de Laval. Il vivait en 1505 et en 1543. Comme son père, il eut six enfants :
René du Guesclin, chevalier, seigneur de de La Roberie et de la Bonnerie, eut le Gast, probablement après la mort de sa mère et de son frère Bertrand. Il contracta deux mariages, d'abord avec une petite fille de François Auvé, sieur de la Ventrouse, et de Marguerite de Vieux-Pont, dont il eut seulement une fille morte jeune, puis avec Jeanne des Vaux, fille de Jean des Vaux et de Marie de Coisnon, sieur et dame de Levaré. De son second mariage il eut six fils et trois filles :
Bertrand IV du Guesclin. Il était chevalier de l'Ordre du roi, lieutenant de 50 hommes d'armes des ordonnances et gentilhomme servant chez S. M., en 1567. Il prit en mariage « damoiselle Julianne du Chaslelier, fille d'escuyer Jean du Ghastelier, seigneur de Flégez, séneschal de Fougères, et de damoiselle Ophrayse Couaynon. Il alla en Gascogne au voyage que le duc de Mayne fit contre les hérétiques, conduisant la Compagnie du Sieur du Bois-Dauphin ; et estant au siège de Castillon, il tomba malade ; de là il fut amené à Bordeaux où il mourut de ladite maladie, l'an 1586 »[14]. De Julienne du Ghastelier qui vivait encore en 1618, il avait eu « bon nombre d'enfants qui ne dégénèrent en rien des vertus de leur progéniteur, ancestres et prédécesseurs »[14]. Onze enfants:
Bertrand du Guesclin, dit le sage Roberie, qui en 1606, se noya avec un grand nombre de nobles entre Saint-Malo et Sézambre, dans une promenade en mer
César du Guesclin, « homme d'affaires et de valeur »[14], succéda à son frère Bertrand dans la seigneurie de de La Roberie. Seigneur de de La Roberie, de la Bouverie, de la Chevalleraie, Chevalier de l'Ordre du Roi, fut élevé Page du Duc de Mercœur; accompagna son frère aîné en son voyage de Rome, où ils firent leurs exercices; fut reçu, le , en la Compagnie des Gendarmes du Seigneur de la Trémoille, qui avait été mise sur pied par ordre du Roi, et mourut à La Roberie le . Il épousait en 1610 Jacqueline Le Garanger, fille de Mathurin Le Garanger et de Marguerite Launay, sieur et dame de la Piguenaie.
Bertrand V du Guesclin, né en 1612, fut conseiller au Parlement de Bretagne en 1637. II avait épousé Judith du Chasteignier, morte le et le , Renée Papin ou Pépin. Celle-ci, vers 1677, fit transporter dans l'église de Moutiers où les seigneurs de de La Roberie avaient un enfeu et des droits de prééminence, le corps de son mari inhumé primitivement à Bodelio près de Rochefort-en-Terre. Elle vivait encore en 1721 et possédait le Fay en Cuillé. Cette dernière terre appartint ensuite à Bertrand-César, marquis du Guesclin, dont la Veuve, Marguerite Bosc, nomma en 1760 Jean-François Régnier en qualité de sénéchal du Fay.
1re Joseph-Bertrand du Guesclin, mort jeune
1re Hélène du Guesclin, mère de deux fils et d'une fille de son mariage, contracté en Septembre 1662, avec Charles du Matz, Seigneur du Brossay, dont elle resta veuve en 1673. Elle plaida longtemps contre son père et sa belle-mère.
1re Jacquemine du Guesclin, mariée, le , à Jean-Baptiste de Pérouse, fils de Bertrand, Seigneur des Bonnais, et morte le .
1re Françoise-Judith du Guesclin, religieuse Hospitalière à Rennes, sous le nom de Sœur de Sainte-Catherine, le , et morte à la fin de novembre 1671.
1re Charlotte du Guesclin, Religieuse Professe au même monastère, un an après sa foeur, sous le nom de Saint-Alexis, morte un mois après sa profession
1re Julienne du Guesclin, Religieuse Professe au même monastère, sous le nom de Saint-Placide en 1667, Supérieure aux Hospitalières de Fougères, et morte Supérieure de celui de Rennes le .
2eBertrand Charles Baptiste du Guesclin (mort en 1710), seigneur de la Bouverie, époux de Renée Gouret. Seigneur de de La Roberie, d'abord Gendarme de la garde sous Hercule-Mériadec de Rohan-Soubise, Prince de Soubise, qui le reconnoissait pour son parent, puis Mousquetaire dans la première Compagnie, fut ensuite Capitaine de Dragons dans le Régiment de Bretagne, et mourut à La Roberie en 1710.
Bertrand-César du Guesclin, seigneur de de La Roberie et de Montmartin, né le , Capitaine dans le Régiment du Roi, Infanterie, puis maitre de camp reformé de Cavalerie ; Gentilhomme de la Chambre de M. le Duc d'Orléans ; élu Syndic des États de Bretagne au mois de novembre 1738, en la place du comte de Coëtlogon ; député des États de Bretagne, pour en porter les cahiers au Roi, au nom de la Noblesse, au mois de janvier 1740; fait, dans le même temps, premier Gentilhomme de la Chambre de Louis d'Orléans. Il est mort à Paris le , d'une maladie de poitrine. II avait épousé le , Elisabeth-Angélique Dreux, fille de Thomas de Dreux-Brézé de Catherine-Angélique Chamillart. Elle est morte en couches le , d'un enfant qui n'a pas vécu ; il épousa en seconde noces le , Marguerite Bosc.
N. du Guesclin
Jean-Baptiste du Guesclin, Marquis du Guesclin, né le , a été Sous-Lieutenant de Gendarmerie, et servait dans l'Armée de Flandre lorsqu'il fut tué, au mois de Septembre 1746, d'un coup de pied dans le ventre, par un de ses chevaux.
Bertrand-Olivier-Marie du Guesclin, né le 3 Avril 1703, Capitaine de Cavalerie au Régiment de Luynes, puis Sous-Lieutenant de Gendarmerie, tué à la Bataille de Fontenoy le
Bertrand-Marie-Cyrille du Guesclin, né le , mort en 1721 ;
Marquise du Guesclin, née le
Marie-Rose-Louise du Guesclin, née le
Louise-Bonne-Hyacinthe du Guesclin, née le
Anne-Renée-Eugénie du Guesclin, née posthume le .
2eJeanne Marquise du Guesclin, mariée, le , à Jean-Baptiste de Saint-Gilles, Seigneur de Perronnay, de Romillé, de la Durantais, morte en 1693, laissant trois fils et une fille.
François du Guesclin, sieur du Gast, dit le Patient et le Cavalier, qui n'était pas marié en 1618
Gabriel du Guesclin, auteur de la Branche de Beaucé, seigneur du Gast et de Danneau, indivisément, au moins à l'origine, avec son frère François, fut conseiller au Parlement de Bretagne. Suivant contrat du , il épousa Renée Nepveu, fille de Roland Nepveu, bailli de Sablé, sieur de la Morlière, et de Marie Foulon. Il revendit sa charge au Parlement de Bretagne en 1619, se retira à Sablé, près de son beau-père, et acheta la Terre de Beaucé
René du Guesclin, chevalier, seigneur de Beaucé et du Gast. Il est né à Sablé le , reçu Conseiller au Grand Conseil, le , Conseiller ès-Conseils d'Etat et Privé du Roi, le , dont il prêta serment entre les mains du Chancelier de FrancePierre Séguier, le . Il vendit, le , sa charge de Conseiller au Grand-Conseil, et se retira à Beaucé. La terre du Gast fut saisie sur lui à la requête d'Anne de Rohan, dame du Plessis de Marigné et de Jarzé, pour non paiement des droits de relief et de rachat. René du Guesclin porta l'affaire devant le présidial de Château-Gontier en 1653. René épousa Anne Cousinot, fille aînée de Jacques Cousinot, premier médecin du roi, qui survécut à son mari et mourut avant 1725. Il écrivit en un volume in-folio « l'histoire généalogique de la maison de Du Guesclin, avec les alliances de cette maison et avec toutes les armes de ces alliances peintes de sa main admirablement »[1]. Gilles Ménage, qui nous apprend ces détails, avait vu le manuscrit soigneusement calligraphié. On ne sait ce qu'il est devenu[1].
Bertrand du Guesclin, né à Paris le , mort à Sablé le
René du Guesclin, seigneur de Beaucé, d'Auvers-Abatant, du Deffays, du Gast, naquit à Sablé le . Son père était mort quand, du consentement de sa mère Anne Cousinot, il épousa Marie Sourdrille, fille de René Sourdrille, sieur de la Tremblaie, grenetier au grenier et magasin à sel de Château-Gontier, et de Marie Juffé. Il habita ordinairement le Château de l'Escoublère, qu'il eut du chef de sa femme. Il a fait lui-même sa biographie. Il commença ses humanités à l'âge de huit ans[17], entra en troisième au Collège de la Flèche et alla à Paris à 16 ans chez Mme Cousinot, sa grand-mère[18]. Il entra aux mousquetaires, 1663, devint lieutenant au régiment du Roi-infanterie, 1667, lieutenant de cavalerie au régiment de Sessac, 1673, servit en Franche-Comté, en Alsace, fut blessé à l'épaule au combat d'Ensheim, le , perdit son équipage à la bataille de Trèves le , fit encore les campagnes de Flandre et d'Allemagne les deux années suivantes et revint à Sablé recueillir la succession de son père. A la convocation de l'arrière-ban d'Anjou, 1689, il commanda, quoique simple cornette, en l'absence de Louis-François Servien, marquis de Sablé, l'escadron des soixante-dix gentilshommes de la province. Lui aussi se fit l'historien de sa famille[19]. Ils eurent 10 enfants :
N. du Guesclin, né le , mort le , sans avoir été nommé
René du Guesclin, né le et mort le
Bertrand-Gabriel du Guesclin (° 1692Daon, baptisé en 1699), comte du Guesclin, seigneur de Beaucé, d'Auvers-Abatant et du Deffays. Il avait épousé Marie-Anne Phelippeaux d'Herbault. Il a été Officier dans le Régiment du Roi-Infanterie, et a servi quelques années en Espagne. II est mort le , à Beaucé.
Bernard-Louis du Guesclin, né le , mort
René-Jean-Olivier du Guesclin, seigneur d'Auvers-Abatant et du Deffays, né le , vivait en 1760 et mourut sans enfants Officier au Régiment des Gardes françaises.
René-Olivier du Guesclin (° ) qui, après avoir servi dans les mousquetaires, épousa, le , Marie-Anne-Henriette de Juigné, et le à Trinité de Laval, Marie-Françoise de la Roussardière d'Aligné. Il est seigneur de l'Ecoublère, puis de Beaucé après la mort de son neveu René-Jean-Olivier. René-Olivier mourut le et fut inhumé à Daon.
Le , une nommée Jeanne Guiard, fille de Pierre Guiard, laboureur, et de Madelaine Turpin, déclara au greffe du présidial de Château-Gontier être enceinte des œuvres du sieur du Guesclin.
Bertrand-Henri-Michel du Guesclin, (°), comte puis marquis du Guesclin, était sous la tutelle de sa mère en 1765, colonel d'infanterie en 1778, et mourut sans enfants avant 1791.
N. du Guesclin, né le , mort, sans avoir été nommé, le
Marie-Anne du Guesclin, se fit religieuse sous le nom de Sainte-Rosalie et fut en 1720 supérieure des Sœurs de Sainte-Marie d'Angers.
Madeleine-Charlotte du Guesclin (° 1688 Daon, baptisée en 1695), épouse de Jean-Jacques-François de Baglion de la Dufferie, seigneur de Martigné
N. du Guesclin, née le , morte le lendemain, sans avoir été nommée
Charles du Guesclin, né le , mort à Sablé le
Jacques du Guesclin, Seigneur du Gast, né le , mort à Sablé le , des fatigues qu'il avait essuyées , pendant la campagne de l'année précédente, avec son frère aîné, en Franche-Comté et en Alsace.
Gabriel-Bertrand du Guesclin, né le , Chanoine Régulier de Saint-Augustin, le
Jean-Baptiste du Guesclin, né le , mort à Beaucé la nuit du 8 au
Marie-Anne du Guesclin, dite Mademoiselle de Beaucé, née le , décéda à Sablé peu avant le , date à laquelle l'hôpital de cette ville accepta un legs fait par elle à cet établissement, à charge de fonder un lit « où seront reçus par préférence les pauvres de la maison de Beaucé et dépendances et annexes, et à défaut, des pauvres de la paroisse de Solesmes ».
Julienne du Guesclin, dite Mademoiselle d'Auvers, née le , morte, sans avoir été mariée, à Sablé le
Marie-Madeleine du Guesclin, dite Mademoiselle du Guesclin, fut chanoinesse de Lorraine, née le , reçue chanoinesse honoraire de Pouffay, le .
Renée du Guesclin, née le , morte le
Anne-Angélique du Guesclin, , dite Mademoiselle des Deffais, née le , épousa Pierre de Scépeaux, seigneur du Chemin, fils de Pierre de Scépeaux, sieur du Houssay et de Catherine Gandon. Elle ne laissa pas de postérité.
Julienne du Guesclin, née à Sablé, le , mariée, le , à Nicolas Forée, seigneur du Parc, dont elle resta veuve le , avec un fils, Conseiller au Parlement de Bretagne. Elle est morte le , aux Hospitalières de Vannes, où elle s'était retirée, étant devenue aveugle plus de 20 ans auparavant.
Jeanne du Guesclin, l'aînée, « fille d'un grand esprit, non encore mariée »[14]
Orfraise du Guesclin, mariée en 1613 à François de Vaujoyeux
Urbaine du Guesclin, décédée religieuse à Saint-Sulpice-lès-Rennes
Françoise du Guesclin, morte jeune.
Catherine du Guesclin, morte jeune.
Michelle du Guesclin, morte jeune.
Julienne du Guesclin, morte jeune.
Antoine du Guesclin, curé de Cuillé, qui fut nommé en 1597 prieur-recteur de Saint-Germain-du-Pinel, où il mourut le
Jean du Guesclin, sieur du Gast, écuyer du duc d'Aumale, qui mourut sans alliance en 1586 et fut enterré aux Cordeliers d'Anet
Joachim du Guesclin, seigneur du Plantis, écuyer du duc d'Elbeuf, puis du duc d'Aumale, qui fut député aux États généraux de 1593 et décéda célibataire en 1597
René du Guesclin, mort étudiant à Paris
un autre René du Guesclin qui ne vécut que quelques années
Michelle du Guesclin, religieuse et prieure claustrale de l'Abbaye de Saint-Sulpice-lès-Rennes
Catherine du Guesclin, femme de Valery Valleaux, seigneur du Bois-Robin
Marguerite du Guesclin, morte jeune.
Bertrand du Guesclin, seigneur du Gast, qui ne fut pas marié;
François du Guesclin, seigneur du Plantis, maître d'hôtel du roi, qui « espousa, « dit du Paz, une fille de la maison de la Stardie
Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne en 4 volumes, Nantes, 1778-1780. Ce livre a été complété et réédité par A. Marteville et P. Varin, Éditions Molliex, Rennes. La version originale, numérisée en 2010 par l’Université d’Ottawa, est archivée et disponible librement en ligne : volume 1, volume 2, volume 3, volume 4 (Internet Archive), ou la nouvelle édition revue et augmentée en 1843 par A. Marteville et P. Varin pour le tome I [20] et en 1853 pour le tome II[21].
Prosper Levot et autres (dir.), Biographie bretonne, recueil des notices sur tous les Bretons qui se sont fait un nom, t. 1 A-J, Vannes, Cauderan et Dumoulin, , 975 p. [détail de l’édition] (lire en ligne)
Pol Potier de Courcy, 'Nobiliaire et Armorial de Bretagne. Les différents tomes de ce livre ont fait l'objet de rééditions, certaines récentes datant de 2011 : Pol Potier de Courcy, Nobiliaire et Armorial de Bretagne, tome I, éditions Pyremonde, 2011 ; Pol Potier de Courcy, Nobiliaire et Armorial de Bretagne, tome IV, éditions Pyremonde, 2011. Une version numérique gratuite est également disponible[22].
André Joubert, les Seigneurs de Molières et de la Brossinière.[réf. incomplète]
Arthur Bertrand de Broussillon ( éd.) (ill. Paul de Farcy), La maison de Laval, 1020-1605. Étude historique accompagnée du cartulaire de Laval et de Vitré, t. I : Les Laval, 1020-1264, Paris, Alphonse Picard et fils, , XVI-320 p. (lire en ligne).
Arthur Bertrand de Broussillon ( éd.) (ill. Paul de Farcy), La maison de Laval, 1020-1605. Étude historique accompagnée du cartulaire de Laval et de Vitré, t. II : Les Montmorency-Laval, 1264-1412, Paris, Alphonse Picard et fils, (lire en ligne).
Arthur Bertrand de Broussillon ( éd.) (ill. Paul de Farcy), La maison de Laval, 1020-1605. Étude historique accompagnée du cartulaire de Laval et de Vitré, t. III : Les Montfort-Laval, 1412-1501, Paris, Alphonse Picard et fils, (lire en ligne).
Arthur Bertrand de Broussillon ( éd.) (ill. Paul de Farcy), La maison de Laval, 1020-1605. Étude historique accompagnée du cartulaire de Laval et de Vitré, t. IV : Les Montfort-Laval et leurs cadets, 1501-1605, Paris, Alphonse Picard et fils, , 417 p. (lire en ligne).
Arthur Bertrand de Broussillon ( éd.) (ill. Paul de Farcy), La maison de Laval, 1020-1605. Étude historique accompagnée du cartulaire de Laval et de Vitré, t. V : Nouvelles recherches. Table des noms, Paris, Alphonse Picard et fils, , 307 p. (lire en ligne).
Charles Pointeau, Les seigneurs de Fraimbault et de l'Ile-du-Gast
Académie des sciences, belles-lettres et arts, Mémoires de la Société d'agriculture, sciences et arts d'Angers, Ed. de l'Ouest (Angers), 1906 [1]
↑(en) Nico F. Declercq, The Desclergues of la Villa Ducal de Montblanc, Second Edition Omnibus, , 188-199 p. (ISBN9789083176949, lire en ligne), « Chapter 19 Bertrand Du Guesclin »
↑Torró a été initialement traduit en français sous le nom de Tours ou Toreux et a été, dans certaines littératures, par erreur retraduit en espagnol sous le nom de Torres.
↑Ernest Charrière (éd.), Chronique de Bertrand du Guesclin, par Cuvelier, trouvère du XIVe siècle, Paris, Firmin-Didot, 1839 (2 tomes)[réf. incomplète]
↑Paul Ladouce, Portrait de la Bretagne ducale, 1997, p. 3.
↑(en) Nico F. Declercq, The Desclergues of la Villa Ducal de Montblanc, Second Edition Omnibus, , 187-188 p. (ISBN9789083176949, lire en ligne), « Chapter 19.15.3 Doña Torró - Du Guesclin's Doña de Soria, and their offspring »
↑La reine Jeanne de Castille et la princesse Jeanne d'Aragon sont contemporaines et sont parfois confondues l'une avec l'autre dans la littérature.
↑(en) Nico F. Declercq, The Desclergues of la Villa Ducal de Montblanc, Second Edition Omnibus, , 217-222 p. (ISBN9789083176949, lire en ligne), « Chapter 20.3 Beltrán Torró (DT01) »
↑Francisco de Rades y Andrada, ’Chronica de las tres ordenes y cauallerias de Sanctiago, Calatraua y Alcantara: en la qual se trata de su origen y successo, y notables hechos en armas de los maestres y caualleros de ellas: .. Compuesta por el licenciado Frey Francisco de Rades y Andrada’ , imprimé en 1572 par Juan de Ayala.
↑Gonzalo Argote de Molina, ’Nobleza de la Andalucia. Historia de las hazañas y de los caballeros del reinado de Jaén’ , imprimé en Seville par Fernando Diaz, 1588.
↑(en) Nico F. Declercq, The Desclergues of la Villa Ducal de Montblanc, Second Edition Omnibus, , 190-192 p. (ISBN9789083176949, lire en ligne), « Chapter 19.15.6 The Descendants of Guerau Torró, Son of Bertrand du Guesclin »
↑Qui le confia à M. Barbay, fameux professeur de physique au Collège de Beauvais. « Mais comme en même temps, dit le jeune homme, je faisois des armes chez Le Perche, Rue des Mathurins, où j'aprenois à danser sous Dupron et Saint-André, je ne voulus plus étudier. »
↑« La vie du connétable, dit-il, a été écrite tant de fois qu'il seroit inutile que je la rappelasse. Mais comme j'ai dessein de faire l'histoire de ma maison en son entier, dont il fait l'honneur et la plus signalée partie, j'en récapitulerai les principales actions et en apporterai pour preuves les titres qu'on en a trouvés dans la Chambre des comptes et ailleurs. » Il était en relation pour ces recherches avec le Père Denis Briand. Beaucoup des titres dont les copies se trouvent dans cette compilation n'existent plus en originaux. Les chartriers du Verger et de la Roberie en avaient fourni le plus grand nombre. Le manuscrit très compact contient aussi quelques armoiries et des arbres généalogiques. Il se trouvait dans le chartrier de M. de Baglion, au Château de la Motte-Husson, en Martigné-sur-Mayenne. L'auteur avait aussi, dans un second volume conservé au même dépôt, transcrit des extraits d'ouvrages se rapportant à l'art militaire. Ces manuscrits sont devenus la propriété de la famille de Baglion de la Dufferie par l'alliance de Jacques-François de Baglion de la Dufferie, seigneur de Martigné, avec Madeleine-Charlotte du Guesclin. La généalogie de la famille du Guesclin donnée par le Père Anselme est faite sur le travail d'un des deux René du Guesclin.
↑Jean Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne ..., Molliex, (lire en ligne)
↑Jean Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne ..., Deniel, , 1010 p. (lire en ligne).
↑Pol Potier de Courcy, Nobiliaire et armorial de Bretagne, , 202 p. (lire en ligne).