Son nom de scène à la sonorité japonaise[1] est un mélange des mots chahut, une danse populaire bruyante semblable au cancan, et chaos en raison de l'effet qu'elle produit une fois arrivée sur scène[2],[3].
Elle démarre comme gymnaste et Maurice Guibert la photographie, capturant sa jeune personnalité en contraste avec les représentations ultérieures de Toulouse-Lautrec[4],[5],[6].
Plus tard dans sa vie, elle travaille comme clown ou « clownesse » parisienne. Ses performances de clown comprennent un « costume noir et jaune distinctif avec ses cheveux noués sur sa tête »[7]. Toulouse-Lautrec la représente dans une série de peintures et elle est rapidement l'une des modèles préférées du peintre. Il est fasciné par cette femme qui ose choisir la profession traditionnellement masculine de clown et n'a pas peur de déclarer ouvertement qu'elle est lesbienne.
Dans sa suite de lithographies intitulées Elles sur un couple de lesbiennes vivant de la prostitution et de leur spectacle[6],[8], Toulouse-Lautrec la dessine avec sa partenaire. On pense que sa partenaire est Gabrielle la danseuse, une autre artiste et modèle pour Toulouse-Lautrec[9].
En 1979, l'historienne de l'art Naomi Maurer identifie Cha-U-Kao dans le travail du peintre dans le cadre d'une exposition à l'Art Institute of Chicago cette année-là[10],[11].
↑Lisa Mintz Messinger, Magdalena Dabrowski, Stieglitz and His Artists: Matisse to O'Keeffe: the Alfred Stieglitz Collection in the Metropolitan Museum of Art, Metropolitan Museum of Art (New York, N.Y.), Metropolitan Museum of Art, 2011