Charles-Henry Hirsch est un poète, romancier et dramaturge français. Né à Paris le , il y est décédé le .
Biographie
Fils de Herman Hirsch, homme de lettres, et d'Elise-Catherine Charnault, il devient bachelier ès lettres.
Dès 1891, il collabore au Mercure de France dont il devient responsable des rubriques littéraires et artistiques (1899-1916). Il collabore aussi au journal Le Matin, à Excelsior, au Journal, au Petit Parisien.
Durant la première guerre mondiale, il est attaché au cabinet du secrétaire d'État aux Inventions (dont les titulaires sont Paul Painlevé puis Jules-Louis Breton). Fait chevalier de la Légion d'honneur en 1919, il est décoré par J. H. Rosny aîné. Déjà proposé en 1913, le conseil de l'Ordre avait émis un avis négatif au motif suivant : "Refusé pour titres insuffisants (en raison du caractère immoral de son œuvre)"...
Ami de Paul Fort, il lance avec lui et Edmond Pilon le Livre d'Art[2]. Il est souvent cité dans le Journal de l'impitoyable Paul Léautaud. Celui-ci émet sur l'homme et son œuvre une opinion très positive, puis de moins en moins, jusqu'à l'affaire de Monsieur Batule et ses amis (Mercure de France, )[3].
Il écrivit un grand nombre de romans populaires. Il a aussi été un important militant du naturisme[4]. En 1910, il fut un des grands défenseurs des Fleurs du mal de Baudelaire[5].
Il est aujourd'hui essentiellement connu comme l'auteur du scénario du film Cœur de lilas (1931) avec Jean Gabin.
Un vieux bougre (roman), Charpentier & Fasquelle, 1908, lire en ligne sur Gallica
Les Émigrants (drame), 1909
Des hommes, des femmes, des bêtes (contes), Charpentier & Fasquelle, 1910
Pantins et Fichelles, 1910, Librairie universelle, 1910, lire en ligne sur Gallica
Le Crime de Potru soldat, Arthème Fayard (collection Les inédits de Modern-Bibliothèque), publié en "édition définitive" chez Flammarion en 1919 sous le titre raccourci de Le Crime de Potru.
↑Informations biographiques issues du dossier personnel de la Légion d'honneur de C.-H. Hirsch (réf. 19800035/1484/72450) consultable en ligne sur la Base Leonore.
↑André Billy, L'Époque 1900, Tallandier, 1951, p. 208