Charles Duvernoy apprend la clarinette à Strasbourg avec le maître de musique d’une garnison[3]. Il fait lui-même partie d'un corps de musique militaire pendant un certain temps puis s’installe à Paris en 1790. Comme son frère Frédéric Duvernoy, il est alors membre de la musique de la Garde nationale jusqu’en 1795, puis est première clarinette au théâtre de Monsieur, à la foire Saint-Germain et au théâtre Feydeau, poste qu'il occupera jusqu'en 1824[4].
Dans la Biographie nouvelle des contemporains publiée en 1822 on peut lire : « M. Charles Duvernoy n'est pas moins distingué sur la clarinette que son frère sur le cor, et l'on admire sa manière brillante dans l'exécution des solo. »[6]
↑François-Joseph Fétis, Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique. [vol. 3], Paris, Firmin-Didot, 1866-1868 (lire en ligne), p. 100-101
↑Constant Pierre, Le Conservatoire national de musique et de déclamation : documents historiques et administratifs / recueillis ou reconstitués, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. 443
↑Biographie nouvelle des contemporains ou Dictionnaire historique et raisonné de tous les hommes qui, depuis la Révolution française, ont acquis de la célébrité par leurs actions, leurs écrits, leurs erreurs ou leurs crimes, soit en France, soit dans les pays étrangers. Tome Sixième / Par MM. A. V. Arnault, A. Jay, E. Jouy, J. Norvins [et E.-F. Bazot], 1820-1825 (lire en ligne), p. 315