D’abord enseignant, Charles Galtier a été chargé de mission par les Musées de France et le Musée des arts et traditions populaire en 1959, dans le cadre du centenaire de Mirèio, puis attaché de recherches au CNRS[1] en 1960. Il fut également conservateur du musée Frédéric-Mistral de Maillane.
Majoral du Félibrige en 1952 (Cigalo de Durènço), il a été le premier lauréat du prix Frédéric-Mistral en 1946 avec deux recueils de poèmes La dicho dóu caraco (« la chanson du bohémien ») et Dire ninoi pèr la ninèio (« Naïveté pour les enfants ») ainsi qu'un drame, Li quatre sèt (« Carré de sept »).
Membre de l'Académie d'Arles, il est l’auteur de plus d’une centaine de récits, pièces de théâtre et nouvelles en provençal et de monographies de recherches sur la culture provençale.
La dicho dòu caraco, la chanson du bohémien, poèmes provençaux, traduction française en regard, illustrations de Raymond Feuillatte, L'Astrado, 1974.
Le jeu de la Tarasque, fable musique, 1985.
Tros, fragments, illustration de Justin Grégoire, L'Astrado, 1986.
Lou brande di mestié, la ronde des Métiers, Ion Creanga, Bucarest, et Grandir, Orange, 1986.
Un jour de mai, un jour de plus, fondation Louis Jou, 1988.
Lis alo de l'aucèu, li racino de l'aubre, les ailes de l'oiseau, les racines de l'arbre, illustrations de Gérald Sorel, Les Cahiers de Garlaban, 1989.
Premiero garbo, poèmes, frontispice de Rose Boiron, L'Astrado, 1991.
Comptine de la pintade - Ah! qu'est-il donc arrivé - La chanson des grenouilles - Un et un font deux - Un oiseau sur un pommier, albums pour les enfants, gravures sur bois de Ana Chechile, Grandir, 1991.
Théâtre, Radio et Télévision
1954 : Pastorale de Provence, en collaboration avec Claude Barma et Pierre Nivollet, émission dramatique télévisée.
1956 : La croisière fantastisque, comédie radiophonique.
1958 : Une sainte femme, comédie en trois actes. Théâtre Français.
1959 : L'aubergo di tres trevant, comédie en 4 actes et Le dernier mot, drame radiophonique (Émission Carte blanche à...!).
1960 : La pastorale des deux aveugles.
1963 : La pastorale des deux vieux.
1964 : Présence de Mistral.
1965 : Farces et attrapes, Théâtre Français.
Postérité
La médiathèque municipale d'Eygalières porte son nom[4].
Notes et références
↑« Les auteurs de littérature française dans les Alpilles », in Les Alpilles, encyclopédie d'une montagne provençale, R. Venture, éd. Les Alpes de Lumière, Forcalquier, 2009, p. 287.