Christian Lüscher naît le à Genève. Il est originaire du même lieu et de Muhen, dans le canton d'Argovie[1]. Il est le fils de Raymond, juriste[2], et Béatrice Lüscher, députée libérale au Grand Conseil du canton de Genève et maire de la commune de Troinex jusqu'à la fin des années 1990[2],[3]. Il a une sœur aînée et une sœur cadette[2]. Il est également le neveu de Peter Tschopp[4].
Il grandit à Troinex[2]. Après ses écoles primaires et secondaires à Pinchat et Troinex, il obtient une maturité classique en 1983 au collège Calvin. Licencié en droit de l'Université de Genève en 1987[4], il est admis au Barreau en 1990. Il obtient un Master of Laws en mai 1991 à la Tulane School of Law de La Nouvelle-Orléans[5].
Il est marié et père de quatre enfants[2], dont deux d'un premier mariage[6]. Sa seconde épouse, Marie, qu'il épouse en été 2012, est d'origine hollandaise et gestionnaire de fortune indépendante auprès de Julius Bär[7],[8]. Il a été en couple quelques mois avec Lolita Morena en 2008-2009[9],[10],[11].
Il vit à Anières depuis la fin des années 2010[2].
Parcours professionnel
Depuis 2005, il est associé dans l’étude Ziegler Poncet Grumbach, renommée successivement ZPG Ziegler Poncet Grumbach Carrard Luscher[5], puis CMS von Erlach Poncet[12],[13].
Il a par ailleurs été président du Servette FC et membre de l'association avocats sans frontières[14].
Christian Lüscher commence sa carrière politique au Conseil municipal de Troinex en 1999[6]. Il est ensuite élu au Grand Conseil du canton de Genève en 2001[16],[17]. Il préside en 2003 la commission législative et assume cette même année la vice-présidence de la commission judiciaire et de police. Il a présenté des rapports sur des projets tels que la loi sur la police et celle sur la médiation civile ou sur les violences domestiques[18].
Le , il est présenté par son parti cantonal, aux côtés de Martine Brunschwig Graf, en vue d'une candidature pour succéder au conseiller fédéralPascal Couchepin[23]. Il est retenu sur le ticket final aux côtés de Didier Burkhalter[24]. Lors de l'élection, il obtient moins de voix que ce dernier au troisième tour de scrutin et annonce le retrait de sa candidature.
Selon le journal Le Temps, il a la réputation d’être un travailleur et de bien connaître ses dossiers[17]. Apprécié par l’UDC (il vote notamment la réélection de Christoph Blocher en 2007[4]), il est souvent jugé populiste par la gauche[17].
Le , il crée la surprise en appelant la Banque nationale suisse à verser davantage d'argent à la Confédération et aux cantons cette année en raison de la crise du coronavirus[25],[26]. En , il est au centre d'une polémique pour l'envoi de messages (selon les commentateurs : « vannes » et « privautés de langage » sans « politiquement correct »[27],[28],[29], contre sexisme et racisme[30],[31]) dans un groupe WhatsApp privé réunissant les membres latins du PLR au Parlement[32],[33],[34].
De 2012 à 2020, il occupe le poste de vice-président du PLR suisse[35].
Il a fait savoir qu'il ne représentera pas pour un nouveau mandat en automne 2023[36] et mettra fin à sa carrière politique[37].