Les rébellions de 1837-38 au Bas-Canada est un mouvement aux racines politiques, sociales, économiques et identitaire. Il fait écho à un phénomène international de lutte pour la démocratie et contre un empire.
Chronologie
1822 : Des marchands britanniques et des bureaucrates du Bas-Canada se rendent au Parlement britannique pour soumettre une proposition d’union des deux Canada.
: Lors d’une élection partielle à Montréal, des soldats britanniques ouvrent le feu sur une foule et tuent trois civils.
1833
Fondation du Club des femmes patriotes.
1834
La campagne électorale de 1834 se joue essentiellement sur l’appui ou le rejet des 92 résolutions. Le Parti patriote remporte une victoire écrasante avec 78 députés élus contre 10, éliminant du jeu notamment tous les patriotes modérés ayant fait défection en opposition aux 92 résolutions[1].
L’Assemblée législative adopte les 92 résolutions, un document qui compile tous les griefs des Canadiens depuis l’introduction du parlementarisme dans la colonie en 1791.
1835
En janvier, fondation par les loyalistes de la Constitutionnal Association[2]
Fondation du Doric Club, une milice armée populaire, dont le but avoué était de s'opposer par la force aux Canadiens français si le gouvernement leur accordait un conseil législatif électif comme ils étaient en droit de s'attendre en tant que majorité.
: succès des Patriotes au Camp Baker. Les frères chasseurs attaquent des Loyalistes retranchés à Odelltown, mais ils doivent se retirer au bout de deux heures de combat. Fin de l'insurrection. Fuite de Robert Nelson aux États-Unis.
: institution d’une cour martiale afin de juger 108 accusés.
: les députés de l'Assemblée législative adoptent unanimement le texte d'une adresse priant le gouverneur Metcalfe d'adopter des mesures d'indemnisation pour les habitants du Bas-Canada dont les propriétés ont été endommagées ou détruites en 1837-1838[5].
↑Clairandrée Cauchy, « Les Loyalistes et les Rébellions de 1837-1838 », Histoire Québec, vol. 5, no 2, , p. 13 (ISSN1201-4710 et 1923-2101, lire en ligne, consulté le )
↑Journaux de l'Assemblée législative de la Province du Canada depuis le 28e jour de novembre 1844, jusqu'au 29me jour de mars, 1845 [...], Montréal, L. Perrault, , 504 p. (lire en ligne), p. 313.