Chuck Feeney

Biographie
Naissance	23 avril 1931; Elizabeth
Décès	9 octobre 2023 (à 92 ans); San Francisco
Nom de naissance	Charles Francis Feeney
Nationalités	irlandaise; américaine
Formation	Université Cornell (jusqu'en 1956); Cornell University School of Hotel Administration (en); St. Mary of the Assumption High School (en)
Activités	Homme d'affaires, philanthrope, marchand
Membre de	Académie américaine des arts et des sciences
Distinction	Compagnon honoraire de l'ordre d'Australie (2022)

Charles Francis Feeney, dit Chuck Feeney, né le 23 avril 1931 à Elizabeth (New Jersey) et mort le 9 octobre 2023 à San Francisco (Californie)^[1], est un ex-milliardaire et philanthrope irlando-américain.

Biographie

Chuck Feeney doit sa fortune à la cofondation du Duty Free Shoppers Group (DFS), enseigne très profitable dont les magasins permettent l'achat de biens libres de taxes et bénéficient de l'essor du tourisme de masse^[2].

Il consacre sa fortune à la promotion de bonnes causes, et a créé une fondation philanthropique à laquelle il cède l'essentiel de ses avoirs. Les bénéficiaires sont nombreux et variés. L'université Cornell (dont Chuck Feeney est issu) reçoit la somme de 600 millions de dollars. Il subventionne les systèmes éducatifs irlandais, sud-africain et australien. Il soutient Fidel Castro et l'IRA, ce dernier soutien restant le plus controversé^[3]^,^[4].

Conformément à ses vœux, ces donations sont longtemps restées secrètes. Elles sont divulguées au moment de la rédaction d'une biographie parue en 2007^[5].

En 2012, et alors que cette fondation possède encore 1,5 milliard de dollars, il annonce vouloir tout donner à l'horizon de cinq ans^[6]. Fin 2016, la fondation réalise sa dernière donation en offrant 7 millions de dollars à une association étudiante de l'université Cornell.

Chuck Feeney conserve un patrimoine estimé à un peu plus de 2 millions de dollars^[7].

Notes et références

↑ (en) « Chuck Feeney, Irish American billionaire who gave his fortune away, passes », sur IrishCentral.com, 9 octobre 2023 (consulté le 10 octobre 2023)
↑ Paris Match, « Charles Feeney, le milliardaire qui voulait être "fauché", a fini de distribuer sa fortune », sur parismatch.com (consulté le 12 février 2021)
↑ (en) « Philanthropy with a radical edge », sur The Irish Times (consulté le 12 février 2021)
↑ (en) « The secretive do-gooder », The Economist,‎ 4 octobre 2007 (ISSN 0013-0613, lire en ligne, consulté le 12 février 2021)
↑ (en) Steven Bertoni, « Exclusive: The Billionaire Who Wanted To Die Broke . . . Is Now Officially Broke », sur Forbes (consulté le 12 février 2021)
↑ Jim Dwyer, « A Billionaire Philanthropist Struggles to Go Broke », The New York Times,‎ 7 août 2012 (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le 6 janvier 2017)
↑ Jim Dwyer, « ‘James Bond of Philanthropy’ Gives Away the Last of His Fortune », The New York Times,‎ 5 janvier 2017 (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le 6 janvier 2017)

Bibliographie

(en-US) The Billionaire Who Wasn't: How Chuck Feeney Secretly Made and Gave Away a Fortune, Conor O'Clery, Perseus Books, 2007

Article de presse

The Economist : « The secretive do-gooder », 6 octobre 2007^[pas clair], p. 93, books and arts

Liens externes

Notices d'autorité :
- VIAF
- ISNI
- LCCN
- Israël
- Tchéquie
- Corée du Sud
- WorldCat

[1] (en) « Chuck Feeney, Irish American billionaire who gave his fortune away, passes », sur IrishCentral.com, 9 octobre 2023 (consulté le 10 octobre 2023)

[2] Paris Match, « Charles Feeney, le milliardaire qui voulait être "fauché", a fini de distribuer sa fortune », sur parismatch.com (consulté le 12 février 2021)

[3] (en) « Philanthropy with a radical edge », sur The Irish Times (consulté le 12 février 2021)

[4] (en) « The secretive do-gooder », The Economist,‎ 4 octobre 2007 (ISSN 0013-0613, lire en ligne, consulté le 12 février 2021)

[5] (en) Steven Bertoni, « Exclusive: The Billionaire Who Wanted To Die Broke . . . Is Now Officially Broke », sur Forbes (consulté le 12 février 2021)

[6] Jim Dwyer, « A Billionaire Philanthropist Struggles to Go Broke », The New York Times,‎ 7 août 2012 (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le 6 janvier 2017)

[7] Jim Dwyer, « ‘James Bond of Philanthropy’ Gives Away the Last of His Fortune », The New York Times,‎ 5 janvier 2017 (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le 6 janvier 2017)

[1]

[2]

[3]

[4]

[5]

[6]

[7]