Claude GrisonClaude Grison
Claude Grison est une chimiste française. Elle reçoit la médaille de l'innovation du CNRS en 2014[1] et le prix de l'inventeur européen en 2022[2]. BiographieChimieAu début de sa carrière, Claude Grison choisit d'étudier la chimie du vivant[1]. Elle majore son cursus de chimie à l'université de Nancy, puis y devient maître de conférences, ce qui en fait une des plus jeunes professeures de France[3]. En 2003, elle accepte la codirection du Laboratoire de chimie organique biomoléculaire à Montpellier[3]. Son indice de Hirsch est égal à 20[4] en janvier 2020. En 2005, elle découvre le fonctionnement d'une enzyme importante dans la résistance des bactéries aux antibiotiques[1]. ÉcologieEn 2008, elle se réoriente vers l'écologie après avoir reçu une question d'étudiantes qui font des recherches sur l'utilisation des plantes pour la dépollution[1],[5],[6]. Elle intègre donc le Centre d'écologie fonctionnelle et évolutive (Cefe) de Montpellier[3]. Elle se rapproche de José Escarré qui, quelques années plus tôt, a découvert la capacité de plusieurs espèces à accumuler les métaux lourds[7]. En cinq ans, elle dépose 25 brevets CNRS. Elle est considérée comme une des pionnières de l'écocatalyse, un champ de recherche à cheval entre l'écologie et la chimie[3]. Claude Grison fait des recherches sur l'utilisation des plantes pour dépolluer les sites miniers et exploiter les métaux qu'elles ont absorbés. Ses recherches permettent de produire plus de 3 500 biomolécules complexes à synthétiser autrement. Les plantes permettent ainsi de valoriser des terrains pollués en y extrayant des métaux toxiques, dont certains sont rares ou en voie d’épuisement[5]. Elle est directrice de recherches au CNRS et à l'université de Montpellier[1]. Elle crée puis dirige le laboratoire Chimie bio-inspirée et innovations écologiques de Montpellier[5],[3]. Elle devient aussi conseillère scientifique de Stratex et Chimex, filiales de L'Oréal[3]. Claude Grison crée quatre start-up dont Bio Inspir'[2], consacrée à l'exploitation de plantes dépolluantes comme catalyseurs pour favoriser la synthèse de nouvelles molécules chimiques[8]. Prix et récompensesEn 2013, elle remporte le Prix de la recherche[9]. En 2014, elle reçoit la médaille de l'innovation du CNRS[1] et le prix de ANR Innovation des écotechnologies[9]. En 2015, elle est nommée chevalière de la Légion d'honneur[10]. En septembre 2016, elle reçoit le prix François Sommer Homme-Nature[3]. Depuis 2021, elle est membre de l'Académie européenne des sciences dans la division chimie[11]. En 2022, elle est lauréate du Prix de l'inventeur européen[12],[2] pour ses recherches sur l'utilisation de plantes dépolluantes comme écocatalyseurs[13]. Notes et références
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