Les fonds qui constituent la collection égyptienne de Strasbourg ont été rassemblés entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle[1]. Ils sont le fruit des premiers titulaires de la chaire d’égyptologie de Strasbourg créée en 1872[2].
D'autres contributeurs notables à la fondation sont Adolf Michaelis, administrateur par intérim de la collection de 1894-1899, et Étienne Drioton, professeur au Collège de France de 1957 à 1961.
Composition des fonds
Les fonds contiennent des objets authentiques comme des statues, des sarcophages, des vases et amulettes, qui s'élèvent à un total de 6 500 objets[5]. La collection se compose également de moulages, de 500 estampages, de plus de 5 000 photographies anciennes sur plaque de verre[6], de 6 000 papyrus et 3 000 ostraca[7] dans les réserves de la BNU, et de 5 000 volumes du fonds Drioton[8].
Objet d'étude
Au début du XXe siècle, Wilhelm Spiegelberg publie un catalogue de 80 des plus beaux objets pour faire de la collection un outil pédagogique[9].
Nathalie Baum dans un premier temps, puis Claude Traunecker secondé par Annie Schweitzer ont entrepris le recensement des objets authentiques de la collection pour la rendre exploitable par les chercheurs en égyptologie[10].
Frédéric Colin, directeur de l’Institut d’égyptologie et conservateur de la collection égyptienne de l’Université de Strasbourg, travaille sur la promotion de la collection[11].
↑« Explorez l'incroyable collection égyptologique de l'Université de Strasbourg », Culturebox, (lire en ligne, consulté le )
↑(mul) Egypte Service des antiquités et Egypte Organisation des antiquités, Annales du Service des antiquités de l'Égypte, Organisation des antiquités égyptiennes, (lire en ligne)
↑Sophie Blitman, « La collection d’égyptologie de l’UdS ou la valorisation d’un patrimoine exceptionnel », EducPros by l'Etudiant, (lire en ligne, consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
P. Bucher, Jean Leclant, « La collection de l’Institut d’égyptologie de l’Université de Strasbourg », Bulletin de la société académique du Bas-Rhin pour le progrès des sciences, des lettres, des arts et de la vie économique 75-78, 1953-1956, p. 100-109.
Frédéric Colin, « Comment la création d’une ‘bibliothèque de papyrus’ à Strasbourg compensa la perte des manuscrits précieux brûlés dans le siège de 1870 », La revue de la BNU 2, 2010, p. 24-47.