Issue du district de l’Agglomération alençonnaise, créé le , la communauté urbaine est née en sous l'impulsion d'Alain Lambert[1],[2], sénateur-maire d'Alençon, qui en prend la présidence. Devenu ministre et conseiller municipal de Saint-Céneri-le-Gérei entre-temps, il cède sa place en 2004 à Christine Roimier, maire d'Alençon, et la retrouve le . À la suite de la victoire de la gauche à Alençon aux municipales de 2008, Joaquim Pueyo prend la tête de l'intercommunalité.
Le , la commune sarthoise de Villeneuve-en-Perseigne, alors isolée, rejoint la communauté urbaine[5]. Compte tenu de la création de la commune nouvelle d'Écouves par fusion de trois communes au , de celle de Saint-Paterne - Le Chevain par fusion de deux communes au et de celle de L'Orée-d'Écouves par fusion de quatre communes au , la CUA compte alors trente et une communes.
Située à la jonction du sud du département de l'Orne et du nord de la Sarthe, la communauté urbaine d'Alençon regroupe 31 communes et s'étend sur 461,7 km2[6].
Composition
La communauté urbaine est composée des 31 communes suivantes :
Les données proposées sont établies à périmètre géographique identique, dans la géographie en vigueur au . (Sources : Insee[7])
Administration
Siège
Le siège de la communauté urbaine est situé à Alençon.
Les élus
Le conseil communautaire de la communauté d'agglomération se compose de 64 conseillers[8],[9], représentant chacune des communes membres et élus pour une durée de six ans.
↑Ouest-France du 21 décembre 1996, « Le district d’Alençon communauté urbaine », « Le district d'Alençon devient communauté urbaine, par treize « oui » et deux « non » ».
↑Ouest-France du 18 janvier 1997, « Alain Lambert président, 15 vice-présidents - La communauté urbaine installée ».
↑Ouest-France du 6 novembre 2004, « La Communauté urbaine, une alchimie subtile » : « première session présidée par Christine Roimier, à l'issue du vote qui donne au maire d'Alençon 45 voix sur 48 ».