Dans la maison des lunatiques, où il est enfermé, Monsieur Penel se souvient: sa boutique, une charcuterie, et sa femme, dont il ne savait plus dans les derniers instants si elle était femme ou si elle devenait truie. Un jour, il prit une décision…
Télérama qualifiera le film de Bonheur du jour lorsqu’il passera sur France 2, Isabelle Fajardo[2], journaliste à Télérama, écrira :
« Il règne dans ce conte fantastique une lumière de fin du monde. Il y flotte des fumées d'outre-tombe. On y discerne des références bibliques. On y raconte une histoire inquiétante. Celle de M. Penel, enfermé dans la Maison des Lunatiques, un asile psychiatrique onirique. Ses cerbères sont des religieuses coiffées de cornettes ailées, comme des chauve-souris. Elles semblent danser un ballet à la chorégraphie symétrique, dont M. Penel est le centre. M. Penel, lui, se souvient : sa boutique, une charcuterie, et sa femme, dont il ne savait plus si elle était femme ou devenait truie... On a froid dans le dos. »