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Contra principia negantem non est disputandum (en latin, également Contra principia negantem disputari non potest ou Contra principia negantem disputari nequit ; littéralement, « Contre celui qui nie les principes, il ne peut y avoir de débat ») est un principe de logique et de droit : pour débattre raisonnablement d’un désaccord, il doit y avoir un accord sur les principes ou les faits permettant de juger les arguments.
Histoire
La maxime ne peut pas être trouvée chez Aristote, bien que les universitaires aient souligné certains passages de ses textes qui s'en rapprochent dans leur esprit[1],[2]. On lit parfois que ce principe a été utilisé dans la philosophie scolastique médiévale pour désigner l'autorité du système aristotélicien. Duns Scot conclut un passage de son commentaire sur les Sentences de Pierre Lombard par cette déclaration : « si cet argument n'est pas convaincant, de nombreux principes supposés par les philosophes sont mis en doute ; et contre celui qui nie les principes communément acceptés, la discussion est impossible (contra autem negantem principia communiter recepta, non est disputandum).
Usage
John Lacy fait figurer un personnage (un médecin) qui cite la maxime durant le cinquième acte de The Dumb Lady (1672).
Arthur Schopenhauer y fait référence dans L'Art d'avoir toujours raison. Lénine s'est opposé à Peter Berngardovich Struve qui invoquait ce principe, lui rétorquant : « Cela dépend de la manière dont ces principes sont formulés – soit sous forme de propositions et de notes générales, soit comme une compréhension différente des faits de l’histoire russe et de la réalité actuelle[3]. »
Karl Popper pensait que la maxime exprimait l'irrationalisme du relativisme, « une doctrine soutenant l'impossibilité d'une compréhension mutuelle entre différentes cultures, générations ou périodes historiques – même au sein de la science, même au sein de la science physique » : « le mythe du cadre de référence est clairement le même que celui de la doctrine selon laquelle on ne peut pas discuter rationnellement de tout ce qui est fondamental, ou qu'une discussion rationnelle sur les principes est impossible[4] ».
↑(de) Hans Günter Zekl, Aristoteles: Metaphysik, Würzburg, Königshausen & Neumann, (lire en ligne), p. 26
↑(en) Joseph Agassi, Science and its history: a reassessment of the historiography of science, Springer, (lire en ligne), p. 310
↑(en) Vladimir I. Lenin, The Economic Content of Narodism and the Criticism of It in Mr. Struve's Book, Moscou, Progress Publishers, (lire en ligne), p. 433
↑(en) Karl Popper, The Myth of the Framework: In defence of science and rationality, Londres, Routledge, (lire en ligne), p. 33