Comme toutes les espèces du genre Conus, ces escargots sont prédateurs et venimeux. Ils sont capables de « piquer » les humains et doivent donc être manipulés avec précaution, voire pas du tout.
Description
La taille de la coquille varie entre 18 mm et 74 mm. La coquille est un peu gonflée et striée à distance en dessous. La spire est striée et quelque peu convexe. La coquille est blanche, marbrée longitudinalement et mouchetée de bleu terne ou de violet[1]. Il capture ses proies en utilisant la stratégie du "taser-and-tether" (harpon). Cela signifie qu'il étourdit sa proie en utilisant du venin et étend une proboscis à partir de son rostrum et "accroche" le poisson, de la même manière qu'un harpon le ferait[2].
Distribution
Cette espèce marine est présente dans l'Indo-Pacifique. Elle se trouve dans la zone néritique et réside dans le sable boueux et sous les rochers.
Niveau de risque d’extinction de l’espèce
Selon l'analyse de l'UICN réalisée en 2011 pour la définition du niveau de risque d'extinction, cette espèce est présente en Indonésie et aux Philippines, au Vanuatu, en Nouvelle-Calédonie, dans la mer d'Andaman, dans les îles Salomon et en Australie. Il y a très peu de spécimens connus de cette espèce, cependant elle est relativement commune dans la mer de Sulu et dans l'ouest de l'Australie. Il n'y a pas de menaces majeures connues pour cette espèce. Cette espèce est classée dans la catégorie " préoccupation mineure "[3].
Conus (Pionoconus) monachus Linnaeus, 1758 · appellation alternative
Conus contusus Reeve, 1848 · non accepté
Conus frostianus Brazier, 1898 · non accepté
Conus nebulosus Gmelin, 1791 · non accepté
Conus vinctus A. Adams, 1854 · non accepté
Cucullus cinerarius Röding, 1798 · non accepté
Cucullus guttatus Röding, 1798 · non accepté
Cucullus maculosus Röding, 1798 · non accepté
Pionoconus monachus (Linnaeus, 1758) · non accepté
Pionoconus vinctus (A. Adams, 1854) · non accepté
Notes et références
↑(en) Tryon GW, Manual of Conchology, structural and systematic, with illustrations of the species, vol. VI, Philadelphia, Academy of Natural Sciences, (lire en ligne)
↑(en) Olivera BM, Seger J, Horvath MP, Fedosov AE, « Stratégies de capture de proies des escargots à cône chasseurs de poissons : Behavior, Neurobiology and Evolution », Brain, Behavior and Evolution, vol. 86, no 1, , p. 58-74 (PMID26397110, PMCID4621268, DOI10.1159/000438449)
↑Linnaeus, C. (1758). Systema Naturae per regna tria naturae, secundum classes, ordines, genera, species, cum characteribus, differentiis, synonymis, locis. Editio decima, reformata [10th revised edition], vol. 1: 824 pp. Laurentius Salvius: Holmiae.
(en + la) Linnaeus C, Systema Naturae per regna tria naturae, secundum classes, ordines, genera, species, cum characteribus, differentiis, synonymis, locis. [« Le système de la nature est divisé en trois règnes de la nature, selon les classes, les ordres, les genres, les espèces, avec les caractères, les différences, les synonymes et les lieux. »], Holmiae (Stockholm), Laurentius Salvius, , dixième, réformée. éd. (erreur modèle {{Lien archive}} : renseignez un paramètre « |titre= » ou « |description= »)
(en) Puillandre N, Duda TF, Meyer C, Olivera BM, Bouchet P, « Un, quatre ou 100 genres ? Une nouvelle classification des escargots coniques », The Journal of Molluscan Studies, vol. 81, no 1, , p. 1-23 (PMID26300576, PMCID4541476, DOI10.1093/mollus/eyu055)