En , Nominoë réunit à Coët Louh une assemblée de clercs et de laïcs, qui condamne pour simonie et dépose les évêques Suzannus de Vannes, Félix de Quimper, Salacon de Dol et Liberalis de Léon soupçonnés d'être favorable au pouvoir carolingien et qui sont remplacés par des « évêques bretons »[2]. Il semble toutefois qu'une vacance soit intervenue dans le diocèse de Vannes, car Courantgen n'y est mentionné comme évêque que le , lors d'une donation faite en faveur de l'abbaye de Redon[3].
Le , il est mentionné parmi les intrus imposés par Nominoë dans la lettre des évêques du concile de Savonnières adressée à « Félix et Garnobrius » les exhortant à se soumettre au métropolitain de Tours[6]. Il conserve toutefois son diocèse et est encore mentionné comme évêque de Vannes dans une notice du cartulaire de Redon du [7] et semble être décédé à la fin de cette année ou début de la suivante.
↑André Chédeville & Hubert Guillotel, La Bretagne des Saints et des rois Ve – Xe siècle, Rennes, Ouest-France Université, , 423 p. (ISBN2858826137), p. 273 & Cartulaire de Redon acte n°XXVII p. 363.
↑ Acte n°XXX p. 365, acte n° XXXI p. 365-66, acte n° XXXIII p. 367, acte n° XXXIV p. 367, acte XLII p. 370 et acte n°XLVI p. 372
↑Arthur de La Borderie, Histoire de la Bretagne, vol. II, Mayenne, Joseph Floch (réédition), , 556 p., p. 78