7 SULFATES (SELENATES, TELLURATES) 7.D Sulfates (selenates, etc.) with additional anions, with H2O 7.DE With only medium-sized cations; unclassified 7.DE.10 Carbonatecyanotrichite Cu++4Al2(CO3,SO4)(OH)12•2(H2O) Space Group Unk Point Group Ortho 7.DE.10 Cyanotrichite Cu4Al2(SO4)(OH)12•2(H2O) Space Group Unk Point Group Ortho
La première étude a été effectuée sur un échantillon de Moldova Nouă (Roumanie) par Abraham Gottlob Werner en 1808. Mais c'est la description d'Ernst Friedrich Glocker[5] qui fait référence en 1839. Il l'a nommé à partir du grec ancien κυανός ou du latin cyaneus (bleu foncé) et du grec ancien θρίξ, θριχός (chevelure, poil) soit "chevelure bleue" qui est l'habitus le plus commun pour ce minéral.
La cyanotrichite forme des cristaux aciculaires de couleur bleu ciel à bleu azur, disposés en buissons globuleux de longues aiguilles, ou en encroûtement de courtes aiguilles donnant un aspect velouté. Ces cristaux sont translucides, avec un éclat vitreux à soyeux. Ils ne possèdent aucun plan de clivage, et leur fracture est inégale. Vus au microscope polariseur analyseur, en lumière non analysée, ils présentent un pléochroïsme : leur couleur varie du bleu pâle au bleu intense.
La cyanotrichite est un minéral plutôt tendre (3,5 à 4 sur l'échelle de Mohs) et peu dense (densité mesurée variant de 3,7 à 3,9[1]).
selon la classification de Dana : dans la catégorie des sulfates hydratés contenant un groupement hydroxyle ou un halogène (31), de forme (A+ B++)6 (XO4) Zq·x(H2O) (31.02).
Cristallochimie
La cyanotrichite sert de chef de file à un groupe de minéraux isostructuraux qui porte son nom[9] :
Minéral fibreux à aciculaire, filiforme sous forme de dépôts sur une roche mère, la roche est formée par l'érosion et l'oxydation prolongée[1] des gisements de cuivre en présence aluminium.
↑The Handbook of Mineralogy Volume IV, 2000 Mineralogical Society of America by Kenneth W. Bladh, Richard A. Bideaux, Elizabeth Anthony-Morton and Barbara G. Nichols
↑(de) Jochen Schlüter et Reinhardt Kurtz (éd.), Typmineralkatalog Deutschland, Hamburg, Universität Hamburg (lire en ligne).
↑Armand Lévy,Henri Heuland - Description d'une collection de Minéraux Volume 3 p. 100
↑Percy (1850) Philosophical Magazine and Journal of Science: 36: 100.
↑Mason, B. (1961): The identity of namaqualite with cyanotrichite. Mineralogical Magazine 32, 737-738.
↑Hager, S. L., Leverett, P. & Williams, P. A. (2009): Possible structural and chemical relationships in the cyanotrichite group. Canadian Mineralogist 47, 635-648.
↑SARP, H., MARI, G., MAGNAN, M.-T., CAMEROLA, M., DELORY, B., GUARINO, A. and ILTIS, A. (1997) La mine de Cap Garonne (Var, France) Haut lieu de la minéralogie internationale. Riviéra scientifique, Nice, 3-58.
↑Rémy, P.& Font, P. (2008) La mine du Couloumier, Auzat (Ariège). MicroMinéral Magazine n° 2
↑Wendel, W. and Rieck, B. (1999); Die wichtigsten Mineralfundstellen und Bergbauanlagen Lavrions, LAPIS 24 (7/8), 25-33