Le détachement français de Changaï est créé le sous le nom de corps d'occupation de Changaï[1]. Il regroupe les unités venues en renfort face au déclenchement de la guerre civile chinoise, d'abord des tirailleurs tonkinois[2], regroupés en avril en deux bataillons mixtes[3]. Il est renommé détachement français de Changaï le [1].
Le DFC est à nouveau renforcé en mars 1932 après la guerre de Shanghai déclenchée par l'empire du Japon contre les forces chinoises. L'alourdissement de l'armement de la police française de Changaï permet la réduction des effectifs militaires en 1936 à un seul bataillon. Le déclenchement de la seconde guerre sino-japonaise et la bataille de Shanghai mènent à un nouveau renforcement du DFC, avec deux bataillons de marche. Ces deux bataillons de marche retournent en Indochine fin 1939[4]. En juin 1940, le DFC ne compte donc plus qu'un millier d'hommes, dont 600 Indochinois[5].
juillet 1927 - mars 1930 : lieutenant-colonel Mallet
mars 1930 - mars 1932 : lieutenant-colonel Marcaire
mars - avril 1932 : chef de bataillon Pichon
avril - septembre 1932 : colonel Mase
septembre 1932 - février 1935 : lieutenant-colonel Labonne
février - avril 1935 : lieutenant-colonel Pichepain
avril 1935 - avril 1939 : lieutenant-colonel Perretier(sl)
avril - décembre 1939 : lieutenant-colonel Grenier
Insigne
L'insigne du DFC « semble avoir été créé vers 1930 »[1]. Il présente une jonque devant une carte de la Chine[4]. La jonque navigant sur la mer de Chine symbolise le commerce maritime, source de la richesse de Shanghai[1].
Personnalités ayant servi au détachement
Pierre Garbay (1903-1980), compagnon de la Libération.
↑Marie-Claire Bergère, « L'épuration à Shanghai (1945-1946) l'affaire Sarly et la fin de la concession française », Vingtième Siècle. Revue d'histoire, vol. 53, no 1, , p. 25–41 (DOI10.3406/xxs.1997.3593, lire en ligne, consulté le )
(en) Christian Henriot (dir.), « Virtual Shanghai: Images », recueil en ligne de photographies anciennes de Shanghai, sur virtualshanghai.net (consulté le ).