Le régiment est renommé 16e régiment d'infanterie coloniale le [7]. Après la fin de l'insurrection au Petchili (actuel Hebei), il reste le seul régiment français en Chine, avec un bataillon à Shanghai[8].
Sa portion centrale s'installe en mai 1903 à l'Arsenal de l'Est[9], qui devient la principale garnison française en Chine du Nord[6].
Il est brièvement recréé entre le et le , sous le nom de bataillon de marche du 16e régiment d'infanterie coloniale[7], à deux compagnies de montagnards Rhades et une compagnie d'infanterie, sous les ordres du commandant Lepage[12]. Il participe à la reconquête du Tonkin évacué par les Japonais[13].
Algérie et Charente
Le 16e RIC est reconstitué en 1954 en Allemagne[11] pour entrer dans la composition de la 14e division d'infanterie. Il compte un état-major, une compagnie de commandement régimentaire et trois bataillons. Il forme l'infanterie d'un des trois groupes mobiles de la division (le Groupe Mobile 214). Il s'installe dans le sud tunisien dès l'été 1954, au mois d'août[réf. souhaitée]. Le 16e RIC rejoint ensuite l'Algérie avec la 14e DI fin 1955[14].
Réduit à deux bataillons (le 3e bataillon étant renommé 1er bataillon le [7]), le 16e RIC (puis 16e RIMa) participe aux opérations de la guerre d'Algérie jusqu'en 1962[14]. En parallèle, le centre d'instruction du 16e RIC est formé le [7].
Au cessez-le-feu du en Algérie, le 16e RIMa crée comme 91 autres régiments, les 114 unités de la Force Locale. Le 16e RIMa forme deux unités de la Force locale de l'ordre algérienne, la 421e UFL-UFO et la 422e UFL-UFO composé de 10 % de militaires métropolitains et de 90 % de militaires musulmans, qui pendant la période transitoire devaient être au service de l'exécutif provisoire algérien, jusqu'à l'indépendance de l'Algérie (accords d'Évian du ).
Le 2e bataillon est dissous le . Le 1er bataillon du 16e RIMa devient 16e bataillon d'infanterie de marine le . Le centre d'instruction du 16e RIMa devient 1re compagnie du 16e RIMa le . Cette compagnie, servant de compagnie subdivisionnaire de la Charente, est dissoute le [7].
Le régiment a porté deux insignes. Le premier, réalisé en 1936, montre un dragon bleu sur fond cloisonné. Le second, sorti en 1954, garde le symbole du dragon[16], entourant l'ancre de la Coloniale[17].
Elle est célébrée à l'occasion de l'anniversaire des combats de Bazeilles. Ce village qui a été 4 fois repris et abandonné sur ordres, les et le .
Et au Nom de Dieu, vive la coloniale
Les Marsouins et les Bigors ont pour saint patron Dieu lui-même. Ce cri de guerre termine les cérémonies intimes qui font partie de la vie des régiments.
↑ a et bJacques Sicard, « L'Armée française en Chine, 1900-1946 (1re partie) », Armes Militaria Magazine, no 95, , p. 48-51
↑ abcdefg et hHenri Vaudable, Histoire des troupes de marine, à travers leurs insignes: Des origines à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, Service historique de l'armée de terre, (ISBN978-2-86323-092-3, lire en ligne), p. 61
↑Fleur Chabaille, « L’Arsenal de l’Est : l’épicentre militaire de la Chine du Nord », dans Tianjin au temps des concessions étrangères sous l’objectif d’André Bontemps (1931-1935): Un récit visuel entre micro et macro-histoire, (lire en ligne)
↑Jacques Guillermaz, Une vie pour la Chine, Robert Laffont, coll. « Pluriel », 1989.
↑ a et bJacques Sicard, « L'Armée française en Chine, 1900-1946 (2e partie) », Armes Militaria Magazine, no 96, , p. 63-67
↑Décision no 12350/SGA/DMPA/SHD/DAT relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées (no 27), (lire en ligne), p. 112