Dama Dramani
Dama Dramani, né en 1944 à Manigri, est un homme politique togolais qui a été président de l'Assemblée nationale du au [1]. Il est secrétaire général du Rassemblement du peuple togolais (RPT), le parti au pouvoir au Togo, de 2003 à 2006. Après les élections législatives de 2007, il est président du groupe parlementaire RPT à l'Assemblée nationale. BiographieOrigines et étudesDama Dramani, né à Manigri au Bénin en 1944[2], appartient à l'ethnie bassari. Il est le demi-frère de l'une des épouses de Gnassingbé Eyadema, Lami[3]. Il est diplômé (option diplomatie) de l'Institut international d'administration publique de Paris[4]. CarrièreAdministrateur civil[5], il est nommé directeur de l'équipement et de l'immobilier au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération le [6] puis directeur de cabinet du ministère de la Santé publique le [7]. Alors qu'il est commissaire régional de Dapaong, il est nommé chef de circonscription à Lomé le [8]. Il devient par la suite préfet dans le Golfe avant d'être nommé directeur de cabinet du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération le [5]. À ce titre, il signe la charte africaine des droits de l'homme et des peuples au nom du Togo le [9]. Il sert pendant treize ans comme directeur du protocole d'État à la présidence[4]. Lors des élections législatives de mars 1999, Dramani est élu à l'Assemblée nationale sous l'étiquette du RPT dans la deuxième circonscription de la préfecture de Tchamba. Il ne fait face à aucune opposition et remporte le siège avec 100 % des voix[10]. Il rejoint ensuite le gouvernement en tant que ministre des Transports et des Ressources hydrauliques (1999-2000)[11], puis du Commerce, de l'Industrie, des Transports et de la Zone franche[12] jusqu'à ce qu'il soit limogé le [13]. Lors du huitième congrès du RPT, fin , il est élu secrétaire général du RPT[14]. A la mort du président EyademaÀ la suite du décès du président Gnassingbé Eyadema le , il déclare que l'évènement est « tragique pour le Togo ». Le fils d'Eyadema, Faure Gnassingbé, lui succède à la présidence, mais cette succession est largement jugée inconstitutionnelle[15]. Dramani fait partie d'une délégation togolaise qui se rend à Niamey le afin d'essayer de justifier et de défendre la succession auprès de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), qui y avait réagi avec hostilité[16]. Il est remplacé au poste de secrétaire général du RPT par Solitoki Esso lors du neuvième congrès du parti en . Il reste toutefois membre du bureau politique du RPT[17] et membre du comité central du RPT dans la préfecture de Tchamba[18]. Il est réélu député dans la préfecture de Tchamba lors des élections législatives d'octobre 2007[19] Après l'élection, il est à nouveau président du groupe parlementaire RPT[20]. Du RPT à UNIRLors des élections législatives de juillet 2013, Dramani est réélu à l'Assemblée nationale, cette fois-ci en tant que candidat de l'Union pour la République (UNIR), parti créé pour remplacer le RPT[21]. Il succède à Abbas Bonfoh à la présidence de l'Assemblée nationale le , après des élections boycottées par l'opposition car l'UNIR n'est pas disposé à leur confier les postes de premier et deuxième vice-présidents. Par conséquent, le Bureau est uniquement composé de membres de l'UNIR. Il est élu à l'unanimité[22]. Il prend sa retraite parlementaire en 2018, ne parvenant pas à apaiser les tensions politiques et sociales du pays[23] ni à faire passer les différentes réformes constitutionnelles souhaitées[24]. À la fin de son mandat, il est critiqué pour sa gestion des finances de l'Assemblée. En effet, les caisses de l'Assemblée sont presque vides, une première pour l'institution[25]. Références
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