Le Diana est conçu pour servir dans la flotte du Pacifique, il est apte à exercer les fonctions de lutte contre les navires de commerce ennemis à faible distance de sa base. Le projet de ce croiseur s'achève à l'été 1896, puis sur l'île Galernyi sont construits le Pallada et le Diana, un plus tard sur le chantier naval de la Nouvelle Amirauté débute la construction de l’Aurora.
Par crainte d'alourdir ces croiseurs, l'armement est réduit dans leur nombre et leur calibre.
Les essais de 1901-1902 démontrent l'impossibilité pour le Diana d'atteindre les 20 nœuds (37 km/h) prévus par son cahier des charges. Devant Port-Arthur en 1904, l'officier en second Vladimir Semenov note avec dépit que le navire n'arrivait pas à dépasser la vitesse de 17 nœuds (31 km/h).
Construction
Il est doté d'une teugue et de trois ponts. L'intérieur de la cale est divisée par des cloisons transversales en 13 compartiments.
Le revêtement de la surface de la coque est composé de plaques d'acier de 10 à 13 mm. La longueur extérieure de la quille était de 39,02 mètres.
L'épaisseur des tabliers des ponts étaient de 5 à 19 mm, la partie intérieure de ces derniers étaient recouverts de linoléum. Le pont supérieur était, quant à lui recouvert de planches en bois de teck.
Ces listes gagneraient à être rédigées sous la forme de paragraphes synthétiques, plus agréables à la lecture, les listes pouvant être aussi introduites par une partie rédigée et sourcée, de façon à bien resituer les différents items. D'autre part, Wikipédia n'a pas pour rôle de constituer une base de données et privilégie un contenu encyclopédique plutôt que la recherche de l'exhaustivité.
Dans la nuit du au , le croiseur fut en mission au large de Port-Arthur.
Le , le Diana participa à la bataille de la mer Jaune, puis mit le cap sur Saïgon où, le il fut interné par les autorités locales jusqu'au 7 décembre de la même année.
En 1906, au chantier naval de la Baltique, le Diana subit des rénovations des machines à vapeur afin de remplacer les chaudières puis fut converti en navire école pour la formation des artilleurs de marine de la flotte de la Baltique.
De 1907 à 1909, les armes du Diana furent portées de six à dix canons.
Entre 1912 et 1914, le Diana subit des rénovations très importantes au chantier naval de Baltique (installation de nouvelles chaudières, installation de 10 canons de 130 mm.
À l'automne de 1914, il fut intégré à la 2e brigade de croiseurs de la mer Baltique, il prit part à la lutte contre les navires ennemis.
Ces listes gagneraient à être rédigées sous la forme de paragraphes synthétiques, plus agréables à la lecture, les listes pouvant être aussi introduites par une partie rédigée et sourcée, de façon à bien resituer les différents items. D'autre part, Wikipédia n'a pas pour rôle de constituer une base de données et privilégie un contenu encyclopédique plutôt que la recherche de l'exhaustivité.
Le , il fut converti en navire de la Croix-Rouge dans la flotte de la Baltique.
Du au , il fut transféré du port d'Helsinki au port de Kronstadt.
De au , le Diana fut amarré dans le port militaire de Kronstadt et abandonné. Ses canons de 130 mm furent ôtés et installés à Astrakhan en soutien aux croiseurs de la flottille de la Caspienne.
Le , le Diana fut vendu, remorqué en Allemagne à l'automne 1922, il fut démantelé à Brême en 1922, Le Diana fut rayé des effectifs de la Marine soviétique le .
Commandants du Diana
Le capitaine de 1re classe V.K. Zaleski
15 février au : Le capitaine de 1re classe N.M. Ivanov