Dina MezaDina Meza
Dina Meza est journaliste hondurienne, défenseuse des droits humains et fondatrice de PEN Honduras, une organisation qui soutient les journalistes « à risque »[1],[2],[3]. Reporters sans Frontières la désigne en 2014 comme l'une des 100 héros de l'information dans le monde. BiographieDina Meza est née en 1963 à Cofradía, au Honduras[4]. Travail et activismeLe travail de Meza se concentre sur les abus et la violation des droits de l'homme. En 1989, le frère aîné de Meza a été enlevé et torturé par l'armée, et son expérience l'a motivée à commencer à faire des reportages sur les violations des droits humains au Honduras[2]. Elle cite également ses trois enfants comme motivation pour son travail continu, malgré ses dangers[5]. Meza travaille comme journaliste depuis 1992[6]. Elle a fondé et édite Pasos de Animal Grande, un journal en ligne qui documente les violations des droits de l'homme au Honduras[1], contournant par la publication numérique la censure que son travail rencontre dans son pays d'origine. En 2012, elle a été membre du Comité des familles de détenus et disparus au Honduras (COFADEH)[7]. En 2016, Meza a révélé le meurtre de Berta Caceres, une militante écologiste[8]. Elle a créé une organisation appelée Periodismo y Democracia dans le but de fournir une meilleure protection aux journalistes au Honduras et un moyen plus sûr de partager leur travail sans censure[9]. Elle est la fondatrice et l'actuelle présidente de PEN Honduras, une organisation qui soutient les journalistes en danger[10]. Meza a été nommé l'un des 100 héros et héroïnes de l'information de Reporters sans frontières en 2014[11]. Menaces et violencesDina Meza et sa famille ont été confrontées à de multiples menaces de violence et à des cas de harcèlement, y compris des menaces explicites de violence sexuelle[12],[7]. En 2006, à la suite d'enquêtes menées par son journal en ligne Revistazo sur des violations des droits du travail perpétrées par des sociétés de sécurité privées à Horduras, Dionisio Diaz Garcia, avocat du journal, a été tué par balle[13],[14]. En 2013, des menaces directes à sa sécurité l'ont amenée à passer cinq mois en exil[12]. Entre janvier et octobre 2015, Meza a signalé qu'elle avait fait l'objet de trente-six cas individuels de menaces à sa sécurité[15]. PrixEn 2007, Meza a reçu le prix spécial d'Amnesty International au Royaume-Uni pour les journalistes « à risque »[13]. En 2014, elle a reçu le Prix international de la liberté d'expression Oxfam Novib/PEN[3]. Elle est nommée la même année parmi les 100 héros de l'information dans le monde par Reporters sans Frontières. Références
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