Divio était une agglomération gallo-romaine qui a donné naissance par la suite à la ville de Dijon (France).
Toponymie
Le celtique ancien employait un thème *dëuo- « dieu, divin » à la fois dans des anthroponymes (noms de personnes et de dieux) et dans des toponymes (noms de cours d'eau et noms d'établissements). Dijon désigné sous le terme de Dibione au IIIe s., Castrum Divionense au VIe s. est un établissement qui s'est développé dans la plaine où coule le Suzon et signifierait ainsi « Lieu des eaux divines »[1].
l'une s'étendant le long de la voie Chalon-Langres, dans les quartiers actuels des Cours du Parc jusqu'à la rue de Gray ;
la seconde, à l'ouest, sur les positions des édifices de la cathédrale Saint-Bénigne, de Saint-Philibert et de Saint-Jean. Cette dernière nécropole, en usage dès le IIe siècle, continua d'être utilisée comme cimetière jusqu'à Louis XVI[Note 1]. Des cultes indigènes étaient mêlés à ceux des Romains[Note 2] : des stèles votives dédiées à Epona et Sucellos furent retrouvées, aux côtés des figures officielles : Mercure, Junon, Hercule et Apollon. La découverte en 1598 d'une inscription grecque disparue depuis, semble attester qu'un culte était rendu à Mithra.
Une nécropole de plus de vingt tombes gallo-romaines (Ier siècle après J.-C.) a également été identifiée par les archéologues rue Turgot, non loin du centre-ville actuel[3]. Elles contiennent des jeunes enfants, morts avant l’âge d’un an. Ceux-ci étaient inhumés dans des coffrages en pierre ou des cercueils en bois. Des offrandes sous forme de céramiques ou de monnaies se trouvaient à l’intérieur des sépultures[3].