Les mémoires d'Elise Benoit-Huguelet (née en 1820 à Vauffelin, morte en 1906 à Frinvillier[1]) sont publiées en 1905[2],[3].
Elle est alors la doyenne des sages-femmes de Suisse après avoir exercé son métier durant 63 ans[4]. Son témoignage dévoile la pratique du métier de sage-femme dans les campagnesjurassiennes au XIXe siècle[5],[3].
Selon le Centre de recherche et de documentation du Jura bernois, son récit « nous ouvre à un univers inédit, celui des triplement muettes de l'histoire, parce que femmes, modestes et peu lettrées »[2].
Hommage
Une statue à son effigie est érigée le sur la place du village de Vauffelin. Elle fait partie d'une série de cinq statues[N 1] de personnalités féminines de l’histoire du Jura bernois[6] créées par Helena von Beust dans le prolongement de l'exposition « ExceptionnELLES » à Bienne en 2021[7] et visant notamment à donner une plus grande visibilité aux femmes dans l'espace public[8],[9].
Notes et références
Notes
↑Outre Elise Benoit-Huguelet : Lydie Amie Farron, gouvernante au service de l’aristocratie russe ; Marguerite Gobat, pédagogue, journaliste et pacifiste suisse ; Betty Fiechter, première propriétaire et directrice générale d’une maison horlogère suisse ; et Clarisse Francillon, écrivaine suisse s’inscrivant dans le courant de l’émancipation féminine.
↑ a et bElise Benoit-Huguelet, Elise Benoit-Huguelet ou Une vie bien remplie. Mémoires d'une sage-femme du XIXe siècle, Préface d'Anne Beuchat-Bessire, Gollion, Infolio Éditions, , 72 p. (ISBN9782884749749)