Chapman a obtenu un Master of Physics(en) à l’université de Durham en 2010[5],[6]. Elle a terminé son doctorat, Seeing the Light: Foreground Removal in the Dark and Dim Ages[7], à l’University College de Londres[5]. Elle a remporté le prix de thèse Chris Skinner du département de physique et d’astronomie de l’University College de Londres[1]. Chapman s’est inquiétée de la culture du doctorat et de son impact sur les femmes[8].
Ses recherches portent sur la réionisation (le moment de l’univers où les étoiles ont commencé à rayonner de lumière)[12]. Chapman travaille avec le LOFAR[5],[13],[14].
Chapman a intenté avec succès un procès contre l’University College de Londres pour harcèlement sexuel par l’intermédiaire du cabinet d’avocats d'Ann Olivarius(en). Elle a réglé l’affaire pour 70 000 £ et a ensuite fait campagne contre l’utilisation d’ordonnances de non-divulgation ou de « accords de non-divulgation »[19]. À la suite de sa campagne, l’University College de Londres a abandonné les accords de non-divulgation[20].
The 1752 Group
Elle a parlé des préjugés scientifiques à la Royal Institution, à la Wellcome Collection et à la BBC[21],[22],[23],[24]. Chapman est membre de The 1752 Group, un groupe de lobbying visant à mettre fin au harcèlement sexuel entre le personnel et les étudiants dans le milieu universitaire[25],[26]. Elle a été l’une des principales conférencières sur le sujet lors de la conférence internationale de l’Union internationale de physique pure et appliquée pour les femmes en physique[27]. Elle s’est associée à la Union nationale des étudiants(en) pour mener une enquête sur le harcèlement sexuel entre le personnel et les étudiants[28]. Ils ont constaté qu’il y avait des fautes généralisées dans l’enseignement supérieur et que les institutions ne soutenaient pas suffisamment les victimes[29].
En 2018, Chapman a reçu le prix Athena de la Royal Society pour son travail visant à mettre fin au harcèlement sexuel et à l’intimidation entre le personnel et les étudiants dans le milieu universitaire[30].
Vie personnelle
Chapman a eu son premier enfant au cours de la dernière année de son doctorat[31].
↑(en) « University College London tried to gag me over two-year 'harassment' fight, scientist claims », Evening Standard, (lire en ligne, consulté le )(en) « UK universities face 'gagging order' criticism », BBC, (lire en ligne, consulté le )
↑(en) « Sex harassment victims force University College London to end gagging orders », The Times, (lire en ligne)
↑(en) « About Us », The 1752 Group, (lire en ligne, consulté le )
↑(en) Caroline Bannock, Sally Weale et David Batty, « Sexual harassment 'at epidemic levels' in UK universities », The Guardian, (lire en ligne, consulté le )