En 1856, elle fait également l'acquisition d'un important chantier naval à Nantes (Île de la Prairie au Duc), les chantiers Guibert, pour la construction de navires en fer et en bois, à voiles et à vapeur, ainsi que des ponts en fer. Ces chantiers, où sont employés un millier d'ouvriers, construisent principalement des navires de guerre pour la marine impériale française (Classe Arrogante, etc.), ainsi que pour les gouvernements italien (Castelfidardo(it)), russe ou bien égyptien. Ils sont repris par Jollet et Babin (Ateliers et chantiers de la Loire) en 1869.
↑ a et bSite des archives nationales, Société de construction des Batignolles (89AQ) : Historique lire en ligne (consulté le 13 octobre 2010).
Bibliographie
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D'Ernest Goüin à Spie Batignolles
Jean Monville, Xavier Bezançon, Naître et renaître, une histoire de SPIE, 2004 et 2011
Pierre Saïd-Mohamed, Histoire d'une entreprise : la Société de Construction des Batignolles de 1940-1968, 1991
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