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Explosion de Bahawalpur
L'explosion de Bahawalpur (en ourdou : بہاولپور دھماکا) est un accident de la route qui s'est produit le à Ahmedpur-Est, dans le district de Bahawalpur au Pakistan. L'explosion d'un camion-citerne a provoqué un incendie et un bilan de plus de 200 morts. AccidentLe , autour de 6 h 0 heure locale (1 h 0 GMT), un camion-citerne transportant 40 000 litres (10 567 gallons) de carburant s'est renversé, car ses pneus ont éclaté alors qu'il essayait de faire un virage serré sur la route nationale no 5 près d'Ahmedpur-Est, dans le district de Bahawalpur (province du Pendjab). Le camion reliait Karachi à Lahore[1],[2],[3]. Une fois que la nouvelle de l'accident se répand dans les villages alentour, des centaines d'habitants se sont précipités vers la scène pour piller le carburant du camion-citerne. C'est à ce moment que le camion explose et tue les personnes à proximité, y compris les pillards et le conducteur du camion, entrainant un incendie se répercutant aux véhicules voisins[4]. Bilan Le , les services de secours comptent au moins 123 personnes mortes sur le coup et plus de 100 autres blessées[4]. Le bilan s'alourdit au cours des deux semaines suivant l'explosion, du fait des décès dans les hôpitaux de très nombreuses personnes blessées le . Le , le bilan de l'incendie s’aggrave, passant à 190 morts[5]. Le , le bilan est encore augmenté à 206 morts[6]. Le , il s'aggrave à nouveau et passe à 218 morts[7]. EnquêteShehbaz Sharif, le ministre en chef du Pendjab, met en place un comité de quatre personnes dédié à l'enquête sur l'explosion[6]. Six fonctionnaires sont suspendus de leurs fonctions par ce comité, qui les accuse de ne pas avoir empêché l'accident à cause de leur négligence[6]. Les premiers rapports ont suggéré que l'explosion a été causée par une cigarette allumée. Par la suite, ceci reste l'hypothèse privilégiée[6]. Les enquêteurs envisagent également la possibilité qu'un véhicule passant sur les lieux ait émis des étincelles, qui auraient provoqué le feu[6]. Dans les deux cas, la cause accidentelle est la seule envisagée. RéactionsLe premier ministre pakistanais Nawaz Sharif a rencontré les victimes. Il a promis que le gouvernement pakistanais donnerait du travail aux survivants, et aux familles qui ont perdu un membre[6]. La Haute-Commission Britannique au Pakistan, l'ambassade des États-Unis à Islamabad et le secrétaire général des Nations unies António Guterres[8] ont présenté leurs condoléances. Références
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