La famille Doria, originellement de Auria (provient de filiis Auriae), signifiant « les fils d'Auria », et ensuite de Oria ou d'Oria, est une des familles patriciennes les plus anciennes et les plus illustres de Gênes.
La légende[1] veut qu’ils soient issus d'Arduin, vicomte de Narbonne, qui passa par Gênes vers 1050 en se rendant à la croisade. Tombé gravement malade, il fut accueilli pour être soigné dans la maison de la veuve de la famille de Volta. Il tomba amoureux d’une des deux filles de la maison Oria (Orietta) dont il eut un fils Ansaldo, qui fut surnommé fils d’Oria. Puis viennent Emanuele en 1225, seigneur d’Andorre, et Oberto qui acheta Sanremo[2].
Oberto Doria (? - 1295), amiral qui remporta en 1284 la bataille navale de la Meloria qui mit fin à la longue rivalité entre Gênes et Pise en anéantissant la marine de cette dernière
Corrado Doria (1250-1322), fils d'Oberto et frère de Lamba, Capitano della libertà Genovese après la victoire des Gibelins lors des affrontements de 1295 contre les Guelfes[3]
Filippo Doria (vers 1475-vers 1553), amiral issu d'une branche cadette qui remporta en 1528 la bataille navale du cap d'Orso contre une flottille espagnole
Filippo Andrea V Doria Pamphilj (1813-1876), maire-adjoint de Rome en 1870 au moment de la réunification des États pontificaux au royaume d'Italie. Il épouse en 1839 Mary Talbot of Shrewsbury.
Armand Doria (1824-1896), homme politique et mécène et collectionneur d’art français.
↑Antoine-Marie Graziani, Histoire de Gênes, Librairie Arthème Fayard, 2009
↑Lettres de M. de Marville, lieutenant général de police au ministre Maurepas, tome 2, Paris, 1896-1905, lettre de Maurepas du 11 février 1745, p. 30 et 61.
Angelo M. G. Scorza, Le famiglie nobili genovesi, Liguria storica Fratelli Frilli Editori,
Sous la direction Michel Vergé-Franceschi et Antoine-Marie Graziani, Les Doria, la Méditerranée et la Corse, Éditions Alain Piazzola, Ajaccio, 2008, (ISBN978-2-907161-68-8) ; 204p.