Famille de Gayardon de Fenoyl
La famille de Gayardon de Fenoyl est une famille subsistante de la noblesse française, dont les origines dans le Lyonnais. Elle est issue du mariage des famille de Gayardon de Grézolles et de Fenoyl. HistoireRégis Valette écrit que cette famille est d'ancienne extraction sur preuves de 1432[1]. Il ne mentionne ni titre régulier ni réception aux honneurs de la Cour pour cette famille[1]. Laurent de Gayardon de Grésolles épouse le 25 avril 1694, dans la chapelle du château de Fenoyl (domaine des Halles), Marguerite-Oriane de Fenoyl, fille de Jean de Fenoyl. De là, leur fils aîné Laurent-Charles de Gayardon de Fenoyl, dit le sieur de Grésolles, hérite de son oncle Guy de Fenoÿl, premier président au parlement de Navarre, le nom et les armes des Fenoyl, faisant de lui le marquis de Fenoyl. Il héritera entre 1739 et 1755 des biens de la famille de Gayardon de Lévignen. Laurent-Charles décède le 23 juillet 1783 au château de Fenoyl. Charles Ordinis écrit que sa fille Magdeleine de Gayardon de Fenoyl, chanoinesse du chapitre noble de Sainte-Marie de Leigneux, est appelée en 1776 à la tête du prieuré de Notre-Dame de Coyse en l'Argentière, à Aveize, à proximité du château de Fenoyl. Érigeant en abbaye en 1780, elle se lance dans un vaste plan de construction dans l'optique d'en faire un des bâtiments les plus prestigieux du Royaume, avorté par la révolution lorsqu'elle est contrainte de se réfugier à Venise. En 1804, la communauté de l'Argentière est vendue au cardinal Fesch, oncle de Napoléon. Il existe des théories selon lesquelles Laurent-Charles de Fenoyl aurait organisé un projet d'évasion de Louis XVII. Royaliste fidèle mais favorable au lumières, le marquis de Fenoyl fréquente le prestigieux "50", salon de jeu de Madame de Sainte-Amaranthe, qui devient hostile à la révolution à la suite des massacres de Septembre. Alcide de Beauchesne écrit en 1852 que le marquis de Fenoyl participe à la nomination de Jean-Baptiste Gomin pour être adjoint à la garde du Temple, une garantie pour le parti royaliste. Laurent-Charles de Fenoyl, Jean-Baptiste Gomin, et Etienne Lasne, à défaut de pouvoir permettre l'évasion du Dauphin, adouciront les derniers mois sur terre de l'Enfant Martyr, qui décède le 8 juin 1795[2]. Arnaud Clement écrit que cette famille a été reçue aux honneurs de la Cour avec le titre de marquis de Fenoyl. La majeure partie des biens de la famille est saisie lors de la révolution française. Depuis, la famille de Gayardon de Fenoyl a occupé des fonctions politiques, en tant que maires de Sainte-Foy-l'Argentière, où elle fera construire des mines, des fonctions militaires, en tant qu'officiers supérieurs et généraux, et des fonctions religieuses notamment. Cette famille a été admise à l'Association d'entraide de la noblesse française, en 1975[3]. Demeures
Personnalités
ArmesRégis Valette (2002) indique que les armes de la famille de Gayardon de Fenoyl se blasonnent ainsi : Écartelé : aux 1 et 4, d'azur au lion couronné d'argent accompagné de trois besants d'or (Gayardon) ; aux 2 et 3, contre-écartelé : a) et d) d'azur au taureau rampant d'or, au chevron de gueules brochant sur le tout, b) et c) d'argent à la croix de Jérusalem d'or[5].
AlliancesLes principales alliances de la famille de Gayardon de Fenoyl sont : de Montaigne de Poncins (1854), de Boissieu (1923), de Parscau du Plessix, de Maistre, de Langlais, Tardieu de Maleissye-Melun, Burrus, Le Cour Grandmaison. Notes et références
Voir aussiBibliographie
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