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Famille de Gayardon de Fenoyl

Famille de Gayardon de Fenoyl
Blasonnement Écartelé : aux 1 et 4, d'azur au lion couronné d'argent accompagné de trois besants d'or (Gayardon) ; aux 2 et 3, contre-écartelé : a) et d) d'azur au taureau rampant d'or, au chevron de gueules brochant sur le tout, b) et c) d'argent à la croix de Jérusalem d'or.
Devise « Vincit leo de tribu Juda »
Lignées Famille de Gayardon de Grézolles

Famille de Fenoyl

Pays ou province d’origine Drapeau de Lyon Lyonnais
Demeures Chateau de Sainte-Foy-l'Argentière
Charges Premier président au parlement de Navarre
Échevin de Lyon
Conseiller général
Maires
Fonctions militaires Contre amiral

Maréchal de camp

Récompenses civiles Officier de l'Ordre du Mérite
Récompenses militaires Commandeur de l'Ordre de la Légion d'Honneur
Preuves de noblesse
Admis aux honneurs de la Cour 1788

La famille de Gayardon de Fenoyl est une famille subsistante de la noblesse française, dont les origines dans le Lyonnais. Elle est issue du mariage des famille de Gayardon de Grézolles et de Fenoyl.

Histoire

Régis Valette écrit que cette famille est d'ancienne extraction sur preuves de 1432[1]. Il ne mentionne ni titre régulier ni réception aux honneurs de la Cour pour cette famille[1].

Laurent de Gayardon de Grésolles épouse le 25 avril 1694, dans la chapelle du château de Fenoyl (domaine des Halles), Marguerite-Oriane de Fenoyl, fille de Jean de Fenoyl. De là, leur fils aîné Laurent-Charles de Gayardon de Fenoyl, dit le sieur de Grésolles, hérite de son oncle Guy de Fenoÿl, premier président au parlement de Navarre, le nom et les armes des Fenoyl, faisant de lui le marquis de Fenoyl. Il héritera entre 1739 et 1755 des biens de la famille de Gayardon de Lévignen. Laurent-Charles décède le 23 juillet 1783 au château de Fenoyl.

Charles Ordinis écrit que sa fille Magdeleine de Gayardon de Fenoyl, chanoinesse du chapitre noble de Sainte-Marie de Leigneux, est appelée en 1776 à la tête du prieuré de Notre-Dame de Coyse en l'Argentière, à Aveize, à proximité du château de Fenoyl. Érigeant en abbaye en 1780, elle se lance dans un vaste plan de construction dans l'optique d'en faire un des bâtiments les plus prestigieux du Royaume, avorté par la révolution lorsqu'elle est contrainte de se réfugier à Venise. En 1804, la communauté de l'Argentière est vendue au cardinal Fesch, oncle de Napoléon.

Il existe des théories selon lesquelles Laurent-Charles de Fenoyl aurait organisé un projet d'évasion de Louis XVII. Royaliste fidèle mais favorable au lumières, le marquis de Fenoyl fréquente le prestigieux "50", salon de jeu de Madame de Sainte-Amaranthe, qui devient hostile à la révolution à la suite des massacres de Septembre. Alcide de Beauchesne écrit en 1852 que le marquis de Fenoyl participe à la nomination de Jean-Baptiste Gomin pour être adjoint à la garde du Temple, une garantie pour le parti royaliste. Laurent-Charles de Fenoyl, Jean-Baptiste Gomin, et Etienne Lasne, à défaut de pouvoir permettre l'évasion du Dauphin, adouciront les derniers mois sur terre de l'Enfant Martyr, qui décède le 8 juin 1795[2].

Arnaud Clement écrit que cette famille a été reçue aux honneurs de la Cour avec le titre de marquis de Fenoyl.

La majeure partie des biens de la famille est saisie lors de la révolution française.

Depuis, la famille de Gayardon de Fenoyl a occupé des fonctions politiques, en tant que maires de Sainte-Foy-l'Argentière, où elle fera construire des mines, des fonctions militaires, en tant qu'officiers supérieurs et généraux, et des fonctions religieuses notamment.

Cette famille a été admise à l'Association d'entraide de la noblesse française, en 1975[3].

Demeures

Château de Sainte-Foy-l'Argentière, demeure du Marquis de Fenoyl

Personnalités

Armes

Régis Valette (2002) indique que les armes de la famille de Gayardon de Fenoyl se blasonnent ainsi : Écartelé : aux 1 et 4, d'azur au lion couronné d'argent accompagné de trois besants d'or (Gayardon) ; aux 2 et 3, contre-écartelé : a) et d) d'azur au taureau rampant d'or, au chevron de gueules brochant sur le tout, b) et c) d'argent à la croix de Jérusalem d'or[5].

Alliances

Les principales alliances de la famille de Gayardon de Fenoyl sont : de Montaigne de Poncins (1854), de Boissieu (1923), de Parscau du Plessix, de Maistre, de Langlais, Tardieu de Maleissye-Melun, Burrus, Le Cour Grandmaison.

Notes et références

  1. a et b Valette 2002, p. 91.
  2. Charles Ordinis, La famille de Gayardon de Fenoÿl
  3. Page « La table des familles », sur le site de l'Association d'entraide de la noblesse française (lire en ligne).
  4. « Aujourd'hui le domaine des halles »
  5. H. Rolland, « Supplément à l'œuvre de J.-B. Rietstap »

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Information related to Famille de Gayardon de Fenoyl

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