Florence L. BarclayFlorence L. Barclay
Œuvres principales
Florence Louisa Barclay ( - ) est une autrice britannique de littérature sentimentale. Elle est surtout connue pour son roman Le Rosaire (1909). Elle est la mère de Vera Barclay, la créatrice du louvetisme en scoutisme. BiographieNée en Angleterre dans un presbytère rural du comté de Surrey, elle est la fille d’un recteur anglican. Par sa mère, elle a des origines françaises. Elle a deux sœurs dont l’une, Maud Ballington Booth, est le leader de l'Armée du salut et la cofondatrice des "Volontaires d’Amérique" (Volunteers of America). En 1869, à l’âge de sept ans, elle déménage avec sa famille à Limehouse, dans un arrondissement de Londres : Tower Hamlets. Jeune fille, elle s'occupe beaucoup des pauvres, et chante lors des célébrations religieuses. Elle a dix-huit ans quand elle épouse, en 1881, un ami d'enfance, le révérend Charles W. Barclay. Le couple passe sa lune de miel en Terre sainte en Palestine, qui lui révèle la poésie évocatrice des lieux saints. Elle devient une oratrice publique accomplie et fait le tour des États-Unis en donnant des conférences sur son vécu en Palestine. Florence Barclay et son époux s’installent à Hertford Heath, dans le Hertfordshire, où elle remplit tranquillement ses devoirs d'épouse de clergyman campagnard et donne naissance à huit enfants. À la suite d'abus d'exercices physiques et surtout de la bicyclette, elle est atteinte d'une lésion au cœur au début de la quarantaine. Elle doit s’aliter et pour passer le temps, se met à écrire : d'abord une nouvelle, The Wheels of Time, qui sera sa première œuvre sentimentale, puis un roman, Le Rosaire. Elle envoie ceux-ci à sa sœur Maud, qui vit en Amérique et qui se charge de trouver un éditeur. Son roman Le Rosaire y est publié en 1909 et lui vaut une célébrité immédiate. Florence Barclay écrit onze livres, dont certains seront adaptés au cinéma dès 1921. Elle a été une grande admiratrice de la poétesse et essayiste anglaise Elizabeth Barrett Browning (1806 - 1861) : elle a visité les lieux où celle-ci avait habité et a acheté certains objets lui ayant appartenu et mis en vente aux enchères après sa mort. En 1920, la santé de Florence Barclay s'aggrave et elle doit subir une intervention chirurgicale au cours de laquelle elle décède, à l'âge de 58 ans. L'année de son décès, une de ses filles (dont on saura plus tard qu'il s'agissait de Vera Barclay), publie anonymement une biographie de sa mère : Vie de Florence L. Barclay, écrite par sa fille (1923) (The Life of Florence Barclay : a study in personality by one of her daughters). Le RosaireRécit d’un amour éternel d'une simplicité attendrie, plus de 150 000 exemplaires ont été vendus en un an[1]. Traduit en huit langues, le roman sera également adapté au cinéma à plusieurs reprises (dont un film français). Selon le journal The New York Times, Le Rosaire est le best-seller numéro un de l’année 1910 aux États-Unis. La longévité de son succès est telle que, vingt-cinq ans plus tard, le magazine Sunday Circle publie le roman sous forme de feuilleton et, en 1926, le dramaturge français André Bisson l'adapte pour le théâtre, à Paris[2] (il adaptera également, en 1930, La Châtelaine de Shenstone[3]). En 1947, plus d'un million d'exemplaires de Le Rosaire a été vendu dans les pays de langue anglaise[4]. Œuvres parues en France
Résumé : Faut-il être jolie pour être aimée ? Les richesses inépuisables d'un âme noble et généreuse ne sont-elles pas les plus belles armes dans la difficile conquête d'un amour partagé ? C'est pour en avoir douté que Jane Champion provoque involontairement le drame grâce auquel, par un stupéfiant retournement du sort, les trompeuses apparences seront balayées au profit de la vérité du cœur[5].
Résumé : Ronald West, bien que tendrement épris de sa femme Hélene, n'hésite pas à envisager une longue séparation pour écrire en-Afrique Centrale l'action de son prochain roman d'amour. À son retour vers l'Angleterre, Ronald passe par Leipzig, où il rend visite au cousin germain de son épouse, Aubrey Treherne; auparavant, il fait l'acquisition d'un vieux violoncelle qu'il veut rapporter à Londres. Que se passe-t-il à ce moment-là ? Le contact entre Aubrey et Ronald est loin d'être amène ; celui-ci apprend que Aubrey a été amoureux de sa femme et lit dans ses yeux la haine d'avoir etc supplanté ! Ils en viennent aux mains. Le calme revenu, Ronald tire de sa poche une lettre de sa femme, qu'il n'a pas encore lue. En la décachetant, il laisse tomber un billet sur lequel Aubrey pose le pied. La substitution de ce billet aura les plus graves conséquences. Le comportement bizarre de Ronald laisse subsister le doute qu'il est la victime d'un poison étrange. Le poison- de la jungle[6] ?
Résumé : Florence L.Barclay exprime toute la sensibilité de l'âme anglaise dans L'Auréole brisée, cette histoire directement inspirée de la réalité. Dick Cameron, jeune médecin pauvre dont le besoin de perfection est combattu par les difficultés matérielles, a pour cliente occasionnelle la "petite dame blanche", héroïne d'un drame qui a brisé sa vie et l'a condamnée à l'isolement. Peu à peu, la grâce de la malade agit sur le "briseur d'auréole" que le spectacle de l'injustice régnante et la médiocrité de son sort disposent à la révolte. Ayant appris qu'un testament assure à la "petite dame blanche" la pleine possession d'une grande fortune à condition qu'elle se remarie, la tentation lui vient de l'épouser. Celle-ci n'est pas dupe, elle accepte néanmoins l'union calculée. Mais Dick se reprend et confesse sa vilenie. La mort de la "petite dame blanche" le rendra définitivement au bien : avant de mourir la malade lui a désigné la compagne qui lui est prédestinée, l'amie de ses jeunes années dont l'amour caché veillait de loin sur sa vie tourmentée[7].
Bibliographie exhaustiveNote : la première date est celle de la première édition anglaise.
Adaptations
Notes et références
Sources
Liens externes
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