Florence d'Harcourt
Florence d'Harcourt, née Florence Deville le dans le 16e arrondissement de Paris et morte le à Vaucresson, est une femme politique française. BiographieOrigines et vie privéeFille de Jean Deville, industriel de Charleville-Mézières et de son épouse née Élisabeth Labbé de La Mauvinère, peintre[1], elle épouse successivement deux membres de la famille d'Harcourt :
Par ce mariage, elle est la belle-fille de Jean-Bernard Armand d'Harcourt. Carrière professionnelleElle est d'abord hôtesse navigante à la Trans World Airlines[1], puis préside le Centre féminin d'études et d'information Femme-Avenir (groupe de militantes gaullistes)[1]. Elle devient ensuite membre du Haut Conseil de l'audiovisuel, conseillère régionale d'Île-de-France, juge titulaire à la Haute Cour de justice (1987), et vice-présidente du Haut comité français pour la défense civile (HCFDC), un organe associatif de réflexion pour les décideurs publics et privés, devenu le Haut Comité français pour la résilience nationale (HCFRN). Parcours politiqueEn 1974, elle est nommée secrétaire générale adjointe du Rassemblement pour la République (RPR). Suppléante d'Achille Peretti, député et maire de Neuilly-sur-Seine, président de l'Assemblée nationale, elle le remplace en 1977 quand il est nommé au Conseil constitutionnel[1]. Elle est priée de laisser sa place aux élections législatives de 1978 à Robert Hersant en échange d'une circonscription parisienne, dans laquelle son parti souhaite l'investir comme candidate[1]. Son refus déclenche un duel qui passionne les médias et se termine par la défaite du puissant magnat de la presse[2]. Florence d'Harcourt est de nouveau réélue en 1981 et 1986, puis écartée par son parti de la sixième circonscription des Hauts-de-Seine au profit du nouveau maire de Neuilly-sur-Seine, Nicolas Sarkozy. « Je suis victime de Charles Pasqua dans les Hauts-de-Seine », explique-t-elle à un journal[3]. Après la politiqueFlorence d'Harcourt se consacre ensuite à l'histoire et à la civilisation des peuples montagnards de la chaîne himalayenne, de la cordillère des Andes, du Haut Atlas marocain et des Alpes. Elle y fait de nombreux voyages, dont elle rapporte des reportages photographiques. Morte en 2022 à 93 ans[4], elle est enterrée à Vaucresson, où elle demeurait. Ouvrages
Elle est également l'auteur de nombreux articles (Le Monde, Le Figaro, La Revue des Deux mondes, etc.). Notes et références
Liens externes
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