Polytechnicien et officier du corps du génie, il est promu capitaine à sa prise de poste à Haïphong, au mois d'octobre 1875. Chargé vers 1887 de créer une compagnie d’aérostiers au régiment du génie de Grenoble, il quitte le service actif avec le grade de lieutenant-colonel en 1897. Pionnier de la préfabrication et de la construction par ossatures tubulaires[1], c'est un proche de Gustave Eiffel[2]. Rendu à la vie civile, il se tourne vers l'enseignement : il est professeur de béton armé à l'École d'application de Fontainebleau en 1911 et à l'École Spéciale des Travaux Publics. Il conserve une passion pour les « moins lourds que l'air » et collabore avec Charles Renard aux ateliers de dirigeables de Chalais-Meudon. Il est secrétaire-général puis vice-président de la Commission permanente internationale d'aéronautique, et représente cette institution au 5e Congrès d'aérostation scientifique[3] en 1906 à Milan.
Il écrit des romans de science-fiction et d'anticipation sous le pseudonyme de Georges Béthuys.
Romans et essais
G. Espitallier, Les Ballons et leur emploi à la guerre (1887)
G. Espitallier, Cours de béton armé (2 vol.), éd Eyrolles, 10e éd. 1925 (rééd. et rév. par M. Regimbal en 1931 et 1950)
Notes
↑Hélène Vacher, « Les terrains de la guerre et la « construction instantanée » à la fin du XIXe siècle : Georges Frédéric Espitallier et la culture constructive du génie militaire », Ædificare, Revue internationale d’histoire de la construction, vol. 1, no 1, .
↑ a et bGeorges Blanchet, « Portraits d'Aéronautes Contemporains: Lieutenant-Colonel Georges Espitallier », L'Aérophile, 16e Année no 15, , p. 285 (lire en ligne).