« Officier d'état-major de valeur. A montré, dans les circonstances les plus difficiles, un entrain et un sang-froid remarquables. (A déjà été cité.) »[9]
En 1939-1940, il commande la 28e division d'infanterie alpine (28e DIA)[14]. Sous ses ordres, la division participe à la bataille de l'Ailette et à la bataille de l'Aisne au sein du XVIIe corps d'armée[15]. Les unités de la division tienne jusqu'à ce que leur front soit percé le . Le général Lestien ordonne alors un repli sur l'Aisne[16]. Pendant son repli, la division est coupée en deux par la capture par les Allemands d'un pont à Missy-sur-Aisne[17]. Le général décide de garder le commandement de la plus grosse partie de la division, située à l'est auprès VIIe corps d'armée, et laisse au colonel Conquet le commandement de la partie toujours rattachée au XVIIe corps[18]. Le 9 juin au soir, le général Lestien commande une division vidée : l'infanterie rescapée a été placée sous les ordres de la 42e division d'infanterie, l'artillerie et le génie détachés à d'autres divisions et même les officiers de l'état-major divisionnaire sont envoyés gérer la destruction des ponts sur la Marne[19]. La 28e DIA se reconstitue peu à peu avec le retour des soldats isolés et ensuite se replie en combattant dans le centre de la France. La 28e DIA est dissoute après l'armistice, le [20].
↑Société amicale de secours des élèves et anciens élèves de l’École spéciale militaire, Annuaire de la Saint-Cyrienne, (lire en ligne), p. 94
↑Société amicale de secours des élèves et anciens élèves de l’École spéciale militaire, Annuaire de la Saint-Cyrienne, (lire en ligne), p. 378
↑ abcdef et gPierre Renouvin, « Nécrologie : Georges Lestien », Revue Historique, vol. 225, no 1, , p. 249–250 (ISSN0035-3264, lire en ligne, consulté le )
↑État-major des armées - Service historique, Les armées françaises dans la Grande guerre, vol. 3, t. 1, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), « Annexe 3736 », p. 812
↑État-major des armées - Service historique, Les armées françaises dans la Grande guerre, vol. 2, t. 5, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), « Annexe 281 », p. 476
↑État-major des armées - Service historique, Les armées françaises dans la Grande guerre, vol. 2, t. 5, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), « Annexe 701 », p. 476
↑Journal officiel de la République française, (lire en ligne), p. 23
↑J.-M. Bourget, « Revue militaire : l'action du chef dans la bataille », Journal des débats, , p. 3 (lire en ligne)
↑James Joll, « Review of Recent Times : A History of Britain and its Continental Background, 1868–1939, ; La première guerre mondiale. (Collection 'Que sais-je ?', No. 326.), ; Deutschland und Westeuropa : Drei Aufsätze », History, vol. 36, no 128, , p. 261–262 (ISSN0018-2648, lire en ligne, consulté le )
André Mudler et Yves Lacaze, Le 9-9 dans la tourmente, BGA Permezel, (ISBN9782909929194)