Georgette FlamantGeorgette Flamant
Georgette Flamant (née Parize en 1895 et morte en 1958) est une enseignante française de mathématiques. L'une des premières femmes reçues à l'École normale supérieure comme à l'agrégation masculine de mathématiques, elle mène une carrière d'enseignante de mathématiques en lycée. BiographieGeorgette Flamant naît le à Chalon-sur-Saône[1]. En 1917, elle est admise à l'École normale supérieure[2]. Elle est ainsi la 3e élève féminine de l'établissement[3], et l'une des 41 qui réussiront le concours avant qu'il ne leur soit fermé, en 1940[2]. Cependant, comme Jeanne Rouvière et Madeleine Chaumont, elle fera sa scolarité sous le statut de boursière de licence et ne se verra octroyer le titre d'ancienne élève que rétrospectivement, en 1927[4]. En 1920, vingt-cinq ans après Liouba Bortniker et en même temps que Madeleine Chaumont, elle devient la 3e femme lauréate de l'agrégation masculine de mathématiques[5], étant reçue 3e[6]. De 1921 à 1928, elle enseigne au lycée de jeunes filles de Strasbourg, puis fait un bref passage au lycée Blaise-Pascal en 1928-29[1]. Mutée à Mulhouse de 1929 à 1933, elle retourne ensuite à Strasbourg jusqu'en 1937, puis passe le restant de sa carrière au lycée Fénelon, où elle crée la classe de sciences expérimentales en classes préparatoires[1]. En 1938-39, elle fait partie du jury de l'agrégation féminine de mathématiques, puis de 1942 à 1944 de celui du concours général[1]. Elle appartient par ailleurs au comité de l'Union des professeurs de spéciales, ainsi qu'à celui de la Société des agrégés[1]. Suppléante au Conseil de l'enseignement secondaire, elle a participé à l'élaboration d'une réforme de l'enseignement des mathématiques[1]. Elle meurt le [1]. Vie personnelleElle était l'épouse de Paul Flamant (en)[1]. Décorations
Références
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