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Ginger Groupe

Groupe Ginger
logo de Ginger Groupe

Création Voir et modifier les données sur Wikidata
Dates clés
  • 1997 : privatisation
  • 1999 : création de la marque Ginger
  • 2010 : rachat par Grontmij
  • 2013 : cession (partielle) par Grontmij
  • 2016 : acquisition de BURGEAP
  • 2023 : acquisition de SOFRECO
Forme juridique Société par actions simplifiée[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Slogan Une expertise qui fait la différence
Siège social ÉlancourtVoir et modifier les données sur Wikidata
Direction Philippe Margarit
Activité Ingénierie, études techniques (d)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Filiales Ginger CEBTP, Ginger BURGEAP, Ginger SOFRECO
Effectif 2 200
SIREN 412442519Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web http://www.groupeginger.com

Chiffre d'affaires 225 millions d'euros

Le Groupe Ginger est groupe privé d'ingénierie spécialisé dans la prescription. Il s'est créé en 2016 à la suite de l'acquisition du bureau d'étude spécialisé dans l'environnement BURGEAP par le Groupe CEBTP[2].

Historique

En 1933, la Société Mutuelle d'Assurance du Bâtiment et des Travaux Publics (SMABTP) et le bureau Sécuritas prennent l'initiative de constituer un « laboratoire d'essais et de recherches pour les professions du BTP », qui jette les bases du futur CEBTP. L'inauguration de cette nouvelle entité a lieu le par le président du Conseil de la IIIe République, Édouard Herriot. Cette entité est avant toute chose un laboratoire d'essais des matériaux issus de la construction, avec les bétons en fer de lance. Très vite, cette entité sera sous la houlette de la Fédération française du bâtiment.

En 1953, l'association prend le nom de « Centre expérimental et d'études du bâtiment et des travaux publics » : c'est la naissance du CEBTP. Les années suivantes, le CEBTP se décentralise en province avec l'installation d'un laboratoire dans chaque région de France.

L'année 1965 marque une expansion en outre-mer avec la création de laboratoires en Nouvelle-Calédonie (LBTP NC) et en Polynésie française (LTPP). C'est ensuite en Guyane qu'est créé un nouveau centre en 1971 : le LBTP G.

En 1972 est construit le deuxième centre d'études des structures ainsi que d'autres laboratoires à Saint-Rémy-lès-Chevreuse, au domaine de Saint-Paul. Avec ces extensions, le CEBTP dispose d'un ensemble de moyens expérimentaux uniques en France, et même en Europe. Une partie de ces infrastructures existe encore aujourd'hui sur ce site.

En , les premières bases du futur groupe Ginger sont posées par l'acquisition du CEBTP par Jean-Luc Schnoebelen. Puis avec l-acquisition du groupe Séchaud-Bossuyt, il en fait le Pôle Construction du groupe et crée en parallèle la holding K2 qui deviendra Ginger Groupe (acronyme de Groupe Ingénierie Europe Groupe[3]) en 1999.

Ginger a rejoint le groupe néerlandais Grontmij le . Ce rapprochement a donné naissance au quatrième acteur européen de conseil en ingénierie en Europe avec un effectif de près de 10 000 personnes[4], un chiffre d’affaires de 1,1 milliard d'euros et plus de 350 agences dans le monde. En 2013, Grontmij projette pour sa filiale française Ginger un changement de cap radical, annonçant son intention de se séparer de la branche expertise (CEBTP), élément principal du réseau d'agences Ginger[5]. À partir de ce moment, le CEBTP prend son indépendance pour fonder un nouveau groupe spécialisé sur l'ingénierie de prescription : le groupe CEBTP, dont les principaux actionnaires sont Siparex, Cathay Capital, la Bpifrance et BNP Paribas Développement[6] .

L'acquisition du bureau d'étude BURGEAP, en [7], marque un nouveau tournant pour le groupe et souhaite former de nouveau le Groupe Ginger. Ginger ambitionne d'atteindre les 200 millions d'euros de chiffre d'affaires d'ici 2020[8]. En , Ginger fait une nouvelle acquisition, celle de l'Allemand spécialiste de la route : Lehmann+Partner[9]. Le groupe entreprend à partir de là un virage résolument tourné vers l'international[10]. En , Ginger fait l'acquisition de Hydrosol Fondations[11][source insuffisante], acteur de la géotechnique en Tunisie. En , le groupe fait l'acquisition de la branche terrestre de Fugro France (géoconsulting)[12][source insuffisante], acteur de la géotechnique en France. En , le groupe Ginger acquiert Sofreco[13], spécialiste français de l'ingénierie de l'aide au développement et crée une nouvelle branche d'activité dédiée à l'ingénierie de l'aide publique au développement[source secondaire souhaitée].

Organisation de l'activité

CEBTP demeure en 2014 une entreprise dont le chiffre d'affaires se fait majoritairement en France. Toutefois, CEBTP cherche à se développer à l'étranger, notamment en Afrique du Nord[14]. À partir de 2023, notamment avec l'arrivée de SOFRECO, puis dès 2025 avec l'arrivée de Groupe ABS, le groupe Ginger accélère son développement à l'international[15]

Secteurs d'activité

Ginger a quatre principales activités : l'ingénierie des sols, de l'eau, des matériaux et ouvrages existants, de l'environnement. Il a annoncé ouvrir début 2018 une branche de 75 salariés consacrés à la déconstruction urbaine et au démantèlement nucléaire et industriel[16].

Entreprises du groupe

Le groupe est organisé en une multitude de sociétés :

  • Savoir : Ginger Formation.
  • Environnement : Ginger BURGEAP, Ginger DELEO, Ginger International, Ginger Phenixa, Ginger LECES.
  • Construction : Ginger CEBTP, Ginger V-SCAN, LBTP NC, LBTP G, LTPP, Lehmann+Partner, Ginger Géode, Ginger Géolab, Ginger Camaxa, Ginger Caraïbes, Soproner, Groupe ABS[17].
  • Aide publique au développement : Ginger SOFRECO, Conseil Santé.

Notes et références

  1. a et b Sirene (registre national des sociétés).Voir et modifier les données sur Wikidata
  2. « Ginger CEBTP acquiert Burgeap - Ingénierie », lemoniteur.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. Sic. La redondance du terme « groupe » semble volontaire puisque présente sur les documents de communication de Ginger Groupe.
  4. Thaïs Brouck, Les marchés d'efficacité énergétique, un raz-de-marée qui manque d'eau !, lemoniteur.fr, 27 avril 2012, page consultée le 22 mai 2012.
  5. O. C., « Grontmij : Grontmij France (Ginger) se désengage du pôle Expertise de la construction », sur boursier.com, (consulté le )
  6. matieuperaste, « Siparex, Cathay Capital, Bpifrance Investissement et BNP Paribas Développement signent un protocole d'accord pour la reprise du Groupe CEBTP », sur finactu.fr, (consulté le ).
  7. « Ginger CEBTP se renforce avec le rachat de Burgeap », sur lesechos.fr, (consulté le )
  8. « Ginger CEBTP veut doubler son chiffre d'affaires d'ici à 2020 », Batiactu,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. « Ginger acquiert l’allemand Lehmann+Partner - Ingénierie », lemoniteur.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. « Ginger-CEBTP : « Bâtir une ingénierie ouverte sur le monde » », sur constructioncayola.com (consulté le )
  11. « Ginger acquiert Hydrosol fondations », Communiqué de presse,‎ (lire en ligne [PDF])
  12. « Ginger acquiert l'activité LSC », Communiqué de presse,‎ (lire en ligne)
  13. « Conseil : Ginger se diversifie dans l'aide au développement des pays émergents », sur Les Échos, (consulté le )
  14. FP, « Le CEBTP, un logo entre avenir et passé », sur constructioncayola.com, ex-BTP magazine, Groupe Cayola, (consulté le )
  15. « Article du Moniteur : Ginger acquiert le québécois Groupe ABS et s'implante au Canada »,
  16. Ginger se lance dans le démantèlement et la déconstruction le 31 octobre 2017, 31 octobre 2017
  17. Martin Vallières, « Génie-conseil: La firme québécoise ABS passe dans le giron de la française Ginger », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le )

Articles connexes

  • Liste des entreprises françaises d'ingénierie
Prefix: a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9

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