Giuliano da Empoli naît en 1973 à Neuilly-sur-Seine et grandit entre Bruxelles, Paris et Rome. Son père, l'économiste Antonio da Empoli, a notamment travaillé pour l'OCDE ; il est blessé lors d’un attentat terroriste à Rome commis par l'Unione dei Comunisti Combattenti[3]en 1986[4].
Il est membre de la Fondation Italie-États-Unis[10].
En 2016, il fonde[11] le think tank Volta[12],[4], membre du réseau Global Progress[13], dont la vocation est de donner vie à un groupe de réflexion de nouvelle génération, abordant des thèmes liés aux évolutions du monde contemporain tout en prenant en compte l'histoire et la culture italiennes[14].
Ayant mis un terme à son engagement politique, il enseigne la politique comparée à Sciences-Po Paris. Son cours a pour sujet : « De la poésie à la prose de la politique », en référence à la citation de l'homme politique américain Mario Cuomo, selon qui « on fait campagne électorale en poésie, on gouverne en prose »[4].
Il anime une émission radiophonique hebdomadaire sur la principale radio d'informations économiques en Italie, Radio 24.
En tant qu'auteur et commentateur politique, il intervient régulièrement dans des émissions télévisées et radiophoniques en Italie et en France[15].
À l'âge de 22 ans, il publie son premier livre[16], Un grande futuro dietro di noi, un essai à propos des difficultés rencontrées par les jeunes Italiens. Cette publication a fortement animé le débat national en Italie et poussé le journal La Stampa à le désigner « Homme de l'année »[17].
Depuis, il publie de nombreux autres essais qui analysent les mobilités et les changements sociaux, ainsi que l'impact de la nouvelle économie et ses effets sur la politique.
Son essai consacré aux spin doctors nationaux-populistes (Les Ingénieurs du chaos, Lattès, 2019) est traduit en douze langues.
↑Contrairement à ce qui est parfois avancé par la presse française[1], l'écrivain ne possède pas la nationalité française. Interrogé sur le sujet dans un entretien pour Le Grand Continent, il est spécifié que s'il est né en France et qu'il y a habité, il ne possède que les nationalités italienne, via son père, et suisse, puisque sa mère est originaire du canton d'Argovie, et qu'il affirme lui-même en être citoyen[2].
↑Giuliano da Empoli révèle que le personnage de Vadim Baranov est inspiré de Vladislav Sourkov, conseiller de Vladimir Poutine pendant de nombreuses années[22].
↑« "C’est l’ennui politique suisse qui fait la force de son système", une conversation avec Giuliano da Empoli », Le Grand Continent, (lire en ligne).