Alors qu'il visite le Musée des Beaux-Arts de Genève en 1945, Frank Martin découvre la gravure Les Trois Croix de Rembrandt[2]. Saisi par la force émotionnelle de cette oeuvre pourtant de petites dimensions, le compositeur, grand admirateur des Passions de Bach, décide de passer outre ses réticences à écrire de la musique sur des thèmes religieux[3]. Il mettra 3 ans à écrire ce qui restera une des pièces maîtresses de sa carrière[4].
Frank Martin, Lettres à Victor Desarzens (introduction, notes et index de Peter Sulzer); L'Âge d'Homme, Lausanne, 1988.
Maria Boeke Martin, Souvenirs de ma vie avec Frank Martin; L'Âge d'Homme, Lausanne, 1990.
Harry Halbreich, Frank Martin: esquisse biographique et personnelle - Genèse et naissance de Golgotha, considérations générales - Frank Martin commente "Golgotha" - Bref survol analytique de la partition; Erato STU 70497-Club Gutenberg, (enregistrement "mis en conserve" les 1er, 2 et , expression entre guillemets du compositeur au chef d'orchestre Victor Desarzens du ).
Frank Martin et Jean-Claude Piguet, Entretiens sur la musique; La Baconnière, Neuchâtel, 1967 (texte établi à partir des entretiens diffusés sur les ondes de la Radio Suisse Romande durant la saison 1966-1967).
Pochette du disque-compact de la Maison ERATO avec les textes de Harry Halbreich (citant Frank Martin au travers des Entretiens sur la musique) et de Frank Martin lui-même à propos de sa Messe pour double chœur a cappella jointe au Golgotha.