Gouvernement Borissov IIIGouvernement Borissov III
(bg) Правителство на Бойко Борисов 3 Boïko Borissov
Le gouvernement Borissov III (en bulgare : Правителство на Бойко Борисов 3) est le gouvernement de la république de Bulgarie du au . Historique du mandatDirigé par l'ancien Premier ministre conservateur Boïko Borissov, ce gouvernement est constitué par une coalition entre les Citoyens pour le développement européen de la Bulgarie (GERB) et les Patriotes unis (OP)[1]. Ensemble, ils disposent de 122 députés sur 240, soit 50,8 % des sièges de l'Assemblée nationale. Il bénéficie du soutien sans participation de Volya, qui dispose de 12 députés sur 240, soit 5 % des sièges de l'Assemblée nationale. Il est formé à la suite des élections législatives anticipées du . Il succède donc au gouvernement transitoire dirigé par l'indépendant Ognyan Guerdjikov. FormationÀ la suite de la défaite de la candidate des GERB au second tour de l'élection présidentielle de et conformément à un engagement pris publiquement, Borissov renonce à diriger le gouvernement, ce qui amène à la tenue des élections anticipées en . Le , le nouveau président de la République Roumen Radev confie à Guerdjikov, ancien président de l'Assemblée nationale, la charge de gouverner temporairement la Bulgarie, jusqu'à la formation d'un nouveau cabinet. Au cours du scrutin parlementaire, les GERB confirment leur posture de premier parti du pays mais leurs alliés du Bloc réformateur (RB) se trouvent exclus de l'Assemblée. Borissov propose d'abord aux socialistes d'exercer la présidence du Parlement mais se heurte à un refus[2]. Il se tourne alors vers les nationalistes avec qui il négocie la formation d'une majorité parlementaire. Il est officiellement chargé de constituer le 91e gouvernement bulgare par le président Radev le [3]. Les GERB et les OP signent leur accord de coalition le jour même[4]. La composition du nouvel exécutif est annoncée le suivant, la veille de sa présentation officielle au chef de l'État[5]. Lors du vote d'investiture à l'Assemblée nationale le , le gouvernement obtient 134 voix pour quant à sa structure, et le même résultat au sujet de son programme[6]. Il entre en fonction immédiatement après[7]. SuccessionÀ l'issue des élections législatives de 2021, avec 26 % des suffrages exprimés, le parti de Boïko Borissov arrive en tête mais perd plus de six points par rapport au scrutin de 2017, tandis qu’aucune autre formation de droite ou d’extrême droite du gouvernement sortant (VMRO-BND, Volya, NFSB, qui partaient cette fois divisés) ne parvient à franchir le seuil des 4 % pour obtenir des sièges. Les partis centristes et anti-corruption Il y a un tel peuple (ITN) du chanteur et présentateur de télévision Slavi Trifonov et Bulgarie démocratique (DB) arrivent respectivement en deuxième (18 %) et quatrième (9 %) position. De son côté, le Parti socialiste bulgare se classe troisième, réalisant son plus mauvais résultat depuis la chute du communisme (15 %). S'il se retrouve sans alliés potentiels, Boïko Borissov n’est pas totalement écarté du jeu politique en raison de l’hétérogénéité idéologique de l’opposition, qui pourrait avoir du mal à s’entendre afin de former une coalition gouvernementale[8]. Le gouvernement démissionne le 16 avril[9]. Le président de la République Roumen Radev charge le 20 avril la coalition GERB-SDS de former un gouvernement[10], Borrissov ayant entre-temps choisi pour successeur l'ancien ministre des Affaires étrangères Daniel Mitov. Comme attendu, ce dernier admet cependant trois jours plus tard l'incapacité de sa formation à former une coalition[11]. Arrivé en deuxième position, le parti Il y a un tel peuple doit alors recevoir à son tour la tache de former un gouvernement. Le 26 avril, Slavi Trifonov annonce cependant qu'ITN n'est pas en mesure de réunir le nombre de députés nécessaire pour former une coalition stable et restitue par conséquent le mandat de gouvernement deux jours plus tard[12],[13],[14],[15]. La dirigeante du BSP, Korneliya Ninova, doit alors recevoir le troisième et dernier mandat le 5 mai, mais annonce dès le son intention de le refuser dès sa réception, ouvrant la voie après trois échecs successifs à la convocation d'élections anticipées[16]. CompositionInitiale ()
Remaniement du
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Notes et références
AnnexesArticles connexesInformation related to Gouvernement Borissov III |