Grand Prix automobile d'Italie 1956Grand Prix d'Italie 1956
Le Grand Prix d'Italie 1956 (XXVII° Gran Premio d'Italia), disputé sur le circuit de Monza le , est la cinquante-sixième épreuve du championnat du monde de Formule 1 courue depuis 1950 et la huitième et dernière manche du championnat 1956. Il est également dénommé Grand Prix d'Europe 1956[1]. Contexte avant le Grand PrixLe championnat du mondeSi Juan Manuel Fangio avait nettement dominé les deux premières saisons de la Formule 1 2,5 litres (moteur 2 500 cm3 atmosphérique ou 750 cm3 suralimenté, carburant libre[2]), s'assurant les titres mondiaux 1954 et 1955 avant terme, le champion du monde argentin a connu une saison 1956 beaucoup plus mouvementée : passé chez Ferrari après le retrait de la compétition de Mercedes-Benz, il a bien souvent été victime d'incidents mécaniques l'ayant privé de la victoire. Ses deux récents succès à Silverstone et au Nürburgring lui ont toutefois permis de prendre la tête du championnat. À la veille de la dernière manche, seul son coéquipier britannique Peter Collins peut encore mathématiquement le battre, à condition de remporter la victoire et d'établir le meilleur tour lors de cette ultime épreuve, si toutefois son illustre chef de file ne termine pas dans les trois premiers. Jean Behra, pilote Maserati, sans victoire mais régulièrement aux places d'honneur, compte le même nombre de points que Collins mais ne peut plus rattraper Fangio, devant en cas de victoire décompter un de ses cinq précédents meilleurs résultats. Son équipier Stirling Moss, principal adversaire de Fangio cette saison, n'a pas connu la même réussite en dehors de sa victoire à Monaco ; il peut néanmoins viser la place de vice-champion s'il gagne à Monza. Ferrari et Maserati se sont partagé les victoires cette année. La domination italienne a pourtant été menacée à deux reprises (par Vanwall à Reims et par BRM à Silverstone), seuls des problèmes de fiabilité ayant empêché les constructeurs britanniques de mener la lutte à terme. Le tableau est beaucoup moins encourageant pour la construction française, la rentrée de Bugatti à Reims s'étant soldée par un cuisant échec, et Gordini étant, faute de moyens, réduit à la figuration. Le circuitDepuis sa création en 1922, le circuit de Monza est l'un des tracés les plus rapides d'Europe. Le Grand Prix d'Italie y fut assez régulièrement disputé jusqu'en 1938 sur un tracé combinant partie routière et anneau de vitesse. Endommagé durant la Seconde Guerre mondiale, il fut reconstruit en 1948, accueillant à nouveau le Grand Prix d'Italie à partir de 1949, sur la seule partie routière. Ce n'est qu'en 1955 que l'anneau de vitesse fut réutilisé, après travaux. Le circuit combiné développe 10 kilomètres, la longueur de la piste routière étant de 5,75 kilomètres, celle de l'anneau de 4,25 kilomètres, la ligne droite des stands étant divisées en deux parties d'égale largeur délimitées par des cônes de caoutchouc[2]. À l'occasion du Grand Prix d'Italie 1955, Stirling Moss avait établi le record de la piste à plus de 215 km/h au volant de sa Mercedes de Grand Prix, à seulement quelques dixièmes de la performance officieuse réalisée par son coéquipier Juan Manuel Fangio lors des essais. Monoplaces en lice
La Scuderia Ferrari a engagé six D50 dans leur configuration 'Syracuse' (réservoir principal de 160 litres dans la pointe arrière, coffrages latéraux intégrés au fuselage comportant les sorties d'échappement et de petits réservoirs de 35 litres). Elles sont pilotées par Juan Manuel Fangio, Peter Collins, Eugenio Castellotti, Luigi Musso et Alfonso de Portago, déjà présents en Allemagne, la sixième voiture étant confiée à l'espoir allemand Wolfgang von Trips qui effectue ici ses débuts en championnat du monde. Dominatrice cette saison, la D50, d'origine Lancia, dispose d'un moteur V8 délivrant environ 280 chevaux à 8000 tr/min, autorisant une vitesse de pointe de 290 km/h pour cette monoplace de 645 kg[3].
L'usine a engagé cinq 250F (620 kg, moteur six cylindres en ligne d'une puissance de 275 chevaux à 7600 tr/min[4]), dont deux versions 'Offset' (moteur incliné de cinq degrés, arbre de transmission décalé), plus basses et mieux profilées que les versions standard[5]. Stirling Moss et Jean Behra disposent de ces nouveaux châssis, épaulés par Luigi Villoresi, Francisco Godia et Umberto Maglioli sur les modèles classiques. Au côté des monoplaces officielles, sept Maserati privées sont également inscrites, aux mains d'Emmanuel de Graffenried, Luigi Piotti, Gerino Gerini, Roy Salvadori, Bruce Halford, Louis Rosier et Horace Gould, mais ces deux derniers déclareront forfait.
Après avoir fait l'impasse sur l'épreuve du Nürburgring, Tony Vandervell a engagé trois voitures pour la dernière épreuve du championnat. Comme à Silverstone, Harry Schell dispose du châssis VW2 et Maurice Trintignant du châssis VW4. Le châssis VW1 a cette fois été confié au vétéran italien Piero Taruffi, qui connaît parfaitement le circuit de Monza. Pesant 570 kg à vide, dotées d'un moteur à quatre cylindres alimenté par injection développant plus de 280 chevaux[6], les Vanwall '1956' se montrent particulièrement redoutables sur les pistes rapides.
Pour la saison 1956, Connaught s'est concentré sur les épreuves britanniques, le Grand Prix d'Italie va constituer le seul engagement continental de la marque qui a préparé trois monoplaces 'Type B' (590 kg, freins à disques, moteur quatre cylindres Alta développant 250 chevaux à 6800 tr/min[2]) pour Les Leston, Jack Fairman et Archie Scott Brown. Les organisateurs vont toutefois refuser l'engagement de ce dernier à cause de son handicap aux jambes et au bras droit, et il sera remplacé sur le fil par Ron Flockhart[5].
La petite équipe française est au bord du dépôt de bilan. Amédée Gordini a néanmoins engagé ses deux monoplaces de Type 32, à moteur huit cylindres donné pour environ 245 chevaux à 8000 tr/min<. Elles sont pilotées par Robert Manzon et Hermano da Silva Ramos. Accusant 700 kg à vide, elles ne peuvent espérer un résultat tangible. Il en va de même pour l'ancienne Type 16 à moteur quatre cylindres (210 chevaux), confiée à André Simon[7]. Coureurs inscritsQualificationsLes qualifications ont lieu les vendredi et samedi précédant la course. Dès la première séance, les Ferrari se montrent les plus rapides, malgré la détérioration très rapide de leurs pneus Englebert sur l'anneau de vitesse. Juan Manuel Fangio domine la session, établissant le temps record de 2 min 21 s 6, à plus de 221 km/h de moyenne, devançant nettement ses coéquipiers Eugenio Castellotti et Luigi Musso. Le samedi, la séance débute juste après une averse, et personne ne va être en mesure d'approcher les chronos réalisés par Fangio la veille. Les pilotes Maserati et Vanwall améliorent cependant leurs temps. Après un spectaculaire passage sur l'anneau de vitesse (où il égale le record de 59 s sur cette portion, soit près de 260 km/h, réalisé la veille par Fangio[9]), Piero Taruffi réalise une performance qui lui vaut une place à la corde de la seconde ligne, le vétéran italien ayant frôlé la perte de contrôle de sa très rapide Vanwall. Il devance de quelques dixièmes les Maserati profilées de Jean Behra et de Stirling Moss, qui complètent la deuxième ligne de la grille de départ. Débutant au sein de l'équipe Ferrari, le pilote allemand Wolfgang von Trips a effectué une spectaculaire sortie de piste dans la Curva Grande, détruisant complètement sa monoplace. Il en sort indemne, mais ne pourra participer à la course. Jugeant l'inexpérimenté pilote responsable, le directeur sportif Ferrari ne prend même pas la peine de faire examiner l'épave ; il s’avérera cependant par la suite que la cause de l'accident était la casse d'un bras de direction[10] !
Grille de départ du Grand Prix
Déroulement de la courseIl fait chaud mais le ciel est couvert lorsque le départ est donné le dimanche après-midi. Dans l'équipe Vanwall, il a été décidé de faire partir les pilotes avec un réservoir à demi rempli[6]. De l'extérieur de la première ligne, Luigi Musso (Ferrari) est le plus prompt à s'élancer, entraînant dans son sillage ses coéquipiers Eugenio Castellotti et Juan Manuel Fangio. Malgré les recommandations préalables de Fangio au sujet de l'usure des pneumatiques[12], les deux pilotes italiens de la Scuderia se livrent d'emblée à un duel sans merci devant leur public, se disputant chaque pouce de terrain. Musso mène toujours d'une courte tête devant Castellotti lorsque les trois Ferrari débouchent ensemble de la parabolique. Elles passent en trombe devant les stands avant d'attaquer l'anneau de vitesse. Les deux fougueux italiens l'abordent à fond, alors que Fangio, sagement, se tient légèrement en retrait. Castellotti et Musso bouclent le premier tour pratiquement côte à côte, le second reprenant l'avantage à l'abord de la Curva Grande. Fangio suit de près, talonné par la Vanwall d'Harry Schell, la Ferrari de Peter Collins et la Maserati de Stirling Moss. Alors que les deux hommes de tête continuent à attaquer à outrance, prenant les bordures, bloquant les roues à chaque freinage, Fangio lève un peu le pied, ce dont profite Schell pour prendre la troisième place. Aux tours suivants, les organisateurs ont le plus grand mal à afficher le classement, Castellotti et Musso ne parvenant pas à se départager, tandis que dans le groupe des poursuivants comprenant Schell, Fangio, Collins et Moss l'ordre change continuellement. Inquiet de l'avance prise par les deux leaders, Collins se porte un instant à la hauteur de son coéquipier Fangio, l'interrogeant du geste sur l'allure à adopter ; le champion argentin lui fait aussitôt signe de s'en tenir à un rythme raisonnable et Collins reprend sa place derrière son chef de file[13]. La clairvoyance de Fangio est bientôt vérifiée : au milieu du cinquième tour, les Ferrari de Castellotti et Musso s'extraient de la parabolique avec le pneu arrière gauche en lambeaux ! Les deux pilotes s'engouffrent dans le stand, hurlant des ordres à leurs mécaniciens. Le remplacement des roues s'effectue aussi vite que possible, moins d'une minute après les deux monoplaces reprennent leur ronde infernale, Castellotti étant désormais treizième juste devant la Connaught de Ron Flockhart et la voiture sœur de Musso[10]. Moss fait alors le forcing et prend la tête de la course devant Schell, Fangio et Collins. Au tour suivant, c'est Alfonso de Portago, sur la cinquième Ferrari, qui est victime de l'éclatement d'un pneu dans l'un des deux virages relevés. Après une terrible embardée, le pilote espagnol parvient à maintenir sa voiture sur la piste, avant de la ramener lentement au stand pour abandonner, suspension endommagée. Schell parvient à plusieurs à se porter momentanément en tête, mais sur l'anneau de vitesse la Maserati est nettement plus stable que la Vanwall, permettant à Moss de pointer à la première place à la fin de chaque tour. À moins d'une seconde suivent Fangio et Collins, scrutant régulièrement l'état de leurs pneus arrière qu'ils ménagent particulièrement, contrairement à leurs coéquipiers Musso et Castellotti , repartis le couteau entre les dents ! Ce qui vaut à Castellotti une nouvelle frayeur, son pneu arrière gauche éclatant une nouvelle fois à la sortie de l'anneau de vitesse, à environ 270 km/h ; la Ferrari exécute une impressionnante série de tête-à-queue avant de s'immobiliser dans l'herbe non loin des stands. Choqué mais indemne, le pilote italien doit renoncer, direction endommagée. Au même moment, Piero Taruffi, qui occupait une belle cinquième place sur sa Vanwall, s'arrête à son stand pour un problème de suspension. Après examen, il peut repartir mais renoncera peu après à cause d'une fuite d'huile. Devant, la lutte entre les deux premiers tient le public en haleine. À l'issue de la onzième boucle, Schell parvient à déborder Moss devant les stands. Dans ce même tour, Collins, également victime d'un pneu éclaté, a dû s'arrêter au stand. La voiture n'ayant subi aucun dommage, le changement de roues s'effectue rapidement, le pilote britannique reprenant la piste en huitième position derrière son coéquipier Musso. Sur l'anneau de vitesse, Moss reprend bientôt la tête, son adversaire devant lever légèrement le pied dans les virages relevés, la Vanwall se déportant à l'extrême limite de la piste. Aux tours suivants, Schell parvient à plusieurs reprises à déborder Moss, mais à chaque passage devant les stands le Britannique a repris un léger avantage, tandis que Fangio suit de très près les deux leaders. Depuis l'arrêt de Collins, la Maserati de Jean Behra est quatrième, précédant la Vanwall de Maurice Trintignant. Les deux pilotes français comptent déjà plusieurs dizaines de secondes de retard sur les trois premiers. Au quatorzième tour, Trintignant abandonne, suspension endommagée, offrant la cinquième place à Musso, auteur d'une spectaculaire remontée, qui vient de déborder la Maserati d'Umberto Maglioli. Au dix-huitième tour, Musso dépasse Behra pour le gain de la quatrième place. La bataille est alors toujours aussi intense au sein du trio de tête mais au passage suivant, alors que Moss et Schell déboulent roues dans roues, Fangio ralentit et regagne péniblement son stand, la direction de la Ferrari étant complètement déréglée. Une longue réparation est nécessaire et Fangio s'extrait du cockpit, se tenant prêt à relayer un de ses coéquipiers. La voiture repartira finalement très attardée aux mains de Castellotti, après remplacement du bras de direction. Le classement est alors le suivant : derrière Moss et Schell qui dominent largement la course, Musso occupe désormais la troisième place à plus de vingt secondes. Behra, quatrième, précède Collins qui vient de dépasser Maglioli. Une soudaine averse va permettre à Moss, toujours très habile sur piste mouillée, de se détacher de Schell. Trois tours plus tard, lorsque la pluie cesse, le champion britannique possède dix secondes d'avance sur son poursuivant. Peu après, Behra abandonne à cause d'un problème d'allumage. À la mi-course, Moss a porté son avance sur Schell à douze secondes, Musso étant à près de vingt-neuf secondes, précédant d'une minute son coéquipier Collins. Respectivement cinquième et sixième, Maglioli et Flockhart comptent plus d'un tour de retard. Trois boucles plus tard, Schell rejoint son stand pour un ravitaillement en carburant, et reprend la course en troisième position, derrière Musso. Peu après, ce dernier est rappelé au stand par son équipe pour contrôle des pneus. Le remplacement d'une roue avant s'avère nécessaire ; durant l'intervention des mécaniciens, le directeur sportif de la Scuderia a demandé à Musso de céder le volant à Fangio, mais le fier pilote italien est resté dans son cockpit. Il redémarre en trombe sans avoir perdu sa seconde place. Derrière lui, Schell ne parvient pas à retrouver son rythme de début de course, sa Vanwall ne se montrant plus aussi performante. Il se fait bientôt dépasser par Collins, avant d'abandonner un peu plus tard, transmission hors d'usage. Moss compte désormais plus d'une minute d'avance sur Musso, une minute et demie sur Collins, seuls ces trois pilotes étant dans le même tour, bien loin devant Flockart et Behra, ce dernier ayant relayé Maglioli. Collins regagne bientôt son stand pour examen des pneumatiques. Spontanément, il cède sa place à Fangio, abandonnant toute chance de remporter le championnat du monde. Très touché par ce geste, Fangio remercie d'une bourrade et reprend la course en troisième position, bien décidé, malgré son retard, à mettre la pression sur les deux pilotes le précédant. En tête Moss ne semble cependant pas menacé. À dix tours de la fin, il contrôle parfaitement la situation, son avance sur Musso étant toujours de plus d'une minute. À deux reprises, il se permet même de battre le record du tour, à plus de 217 km/h de moyenne. La course semble jouée quand, à cinq tours de l'arrivée, la Maserati de tête ralentit soudainement, à court de carburant ! Il va manquer cent mètres à Moss pour parvenir à rentrer sur son élan[4]. Par chance le pilote italien Luigi Piotti, qui court sur une Maserati privée, comprend la situation et s'entend avec le pilote britannique pour se placer juste derrière lui et le pousser jusqu'à son stand (une manœuvre alors interdite, les deux hommes ne faisant pas partie de la même équipe). Le temps de remettre vingt-cinq litres dans le réservoir et la Ferrari de Musso est passée en tête. Malgré un pneu arrière très usé, Moss repart immédiatement à l'attaque, pris en sandwich entre Musso dont l'avance est d'environ vingt-cinq secondes et Fangio, extrêmement rapide, revenu à une vingtaine de secondes. Musso pense avoir course gagnée, quand à trois tours de la fin, à la sortie de la courbe sud, le bras de direction gauche casse et le pneu éclate ! L'Italien parvient à garder le contrôle et à éviter la sortie de route, stoppant sa voiture près du poste de panneautage de son équipe. Extrêmement choqué, il fond en larmes en s'extirpant de son cockpit[10]. Moss retrouve la tête de la course. Il vient d'établir un nouveau record du tour à 217,5 km/h de moyenne, mais son stand lui demande de ralentir pour préserver ses pneumatiques et il reste menacé par Fangio, à vingt secondes, qui enchaîne les tours rapides. À deux tours de l'arrivée l'écart est encore de quinze secondes. Puis de dix à l'abord de l'ultime boucle. Le champion argentin semble fondre sur sa proie. À la sortie de la parabolique, pilotant à l'extrême limite, il a encore repris deux secondes. Il engage une dernière fois sa Ferrari dans l'anneau de vitesse, si rapidement que le public a l'impression que la Maserati ne pourra résister. Sur les quatre derniers kilomètres, le champion argentin, déchaîné, reprend encore plus de deux secondes à son adversaire, mais c'est insuffisant pour empêcher Moss de remporter sa seconde victoire de la saison, au terme d'une course passionnante, qui se solde par un quatrième titre mondial pour Fangio. Les deux pilotes reçoivent une véritable ovation du public et les rumeurs de disqualification de Moss pour aide extérieure vont être rapidement dissipées, les commissaires finissant par considérer Piotti comme membre de l'équipe Maserati[14] ! Seules deux voitures ont terminé dans le même tour, Flockhart, troisième au terme d'une course très régulière, terminant à un tour et demi du vainqueur. Classements intermédiairesClassements intermédiaires des monoplaces aux premier, troisième, cinquième, dixième, quinzième, vingtième, vingt-cinquième, trentième, trente-cinquième, quarantième, quarante-cinquième et quarante-septième tours[15].
Classement de la course
Légende :
Pole position et record du tour
Tours en tête
Classement final du championnat
À noter
Notes et références
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