Les trois Ferrari prennent immédiatement la tête et ne seront jamais inquiétées. Menant du début à la fin[4], Ascari l'emporte facilement devant Serafini, Taruffi terminant troisième malgré un tête-à-queue[5]. Sur la rapide BRM, Walker se maintient à la quatrième place en début de course, avant de se faire dépasser par la Gordini de Manzon, nettement moins puissante, au vingtième tour. La transmission mettra un terme à la performance du pilote marseillais.Walker ayant très tôt abandonné, c'est finalement Étancelin (Talbot) qui terminera premier des "non-Ferrari", à trois tours du vainqueur. La course fut endeuillée par l'accident de Rol, dont la Maserati (frein avant gauche bloqué) est sortie au quatrième tour. Le pilote est indemne, mais dans la foule uniquement séparée de la piste par un cordage, on compte trois morts et vingt-cinq blessés[6].
↑Jean-Paul Delsaux, 1950, Editeur : Bruno Alfieri, , 254 p. (ISBN88-7960-029-X)
↑ a et bChristian Naviaux, Les Grands Prix de Formule 1 hors championnat du monde : 1946-1983, Nîmes, Éditions du Palmier, , 128 p. (ISBN2-914920-05-9)
↑Pierre Abeillon, « Les Talbot en course (1950) », Revue auto passion, no 23,
↑Karl Ludvigsen, Alberto Ascari, Haynes Publishing, , 208 p. (ISBN1-85960-680-6)
↑Alan Henry, Ferrari Les monoplaces de Grand Prix, Editions ACLA, , 319 p. (ISBN2-86519-043-9)
↑ a et bChristian Huet, Gordini Un sorcier une équipe, Editions Christian Huet, , 485 p. (ISBN2-9500432-0-8)