Ses habitants se nomment les Guéhennotais et Guéhennotaises.
En 1990, la commune a obtenu le label « Communes du Patrimoine Rural de Bretagne » pour la richesse de son patrimoine architectural et paysager, puis en 1994 elle a obtenu le label « Communes du Patrimoine Rural de Bretagne » pour la richesse de son patrimoine architectural et paysager.[réf. nécessaire].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur Est », avec des hivers frais, des étés chauds et des pluies modérées[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 890 mm, avec 13,4 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bignan à 10 km à vol d'oiseau[4], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 995,0 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
Typologie
Au , Guéhenno est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8].
Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (55,4 %), prairies (17,8 %), forêts (14,9 %), zones agricoles hétérogènes (10,4 %), zones urbanisées (1,5 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Attestée sous les formes en Guezhennou en 1558, Mouster Gwezennoù en 1260[13], Monsfer Guehenou en 1387, Moustoir Guéhennou en 1429[14], Guéhenno en 1501[14].
Le nom de la commune se prononce [djeuvno] en gallo. Le nom breton de la commune est Gwezhennoù.
Mouster Gwezennoù (« le monastère de saint Guethenoaus ») (cf. Saint Guéthénoc) nous rappelle l'existence d'un monastère implanté sur un lieu appelé Gwezhennoù.
Il s'agit d'un anthroponyme très courant en breton avec le final -où typique du Morbihan, c'est une variante de Guéhennec, Guéhenneuc, ancien nom de personne breton formé sur la racine guethen ou Gwezhenn, = combat, guerre, suivie d'un suffixe diminutif.
Guéhenno vient du nom de son fondateur Guéhennoc.
Histoire
Antiquité
Deux trésors monétaires ont été trouvés à Guéhenno, l'un en 1885 (il contenait de 4 000 à 5 000 pièces, des oboles de Tétricus père et fils, qui sont entreposées au musée d'histoire et d'archéologie de Vannes ; l'autre en 1910, composé de plusieurs centaines de pièces de monnaie datant aussi de Tétricus père et fils. Un atelier monétaire existait probablement à Guéhenno car les pièces semblent avoir été frappées localement[15].
Révolution française
La première action d'éclat de Pierre Guillemot, chef chouan surnommé « le roi de Bignan », date du un détachement de 80 soldats républicains escortait l'abbé Leclerc, vicaire à Saint-Jean-Brévelay, prêtre réfractaire, qu'ils conduisaient devant le tribunal. À la hauteur du Bois de Collédo (en Guéhenno) 30 hommes que Pierre Guillemot commandait, tendirent une embuscade et délivrèrent le prêtre[16].
En 1927 à Guéhenno, l'école chrétienne de garçons avait 74 élèves, celle des filles 70 élèves alors que l'école laïque de garçons avait 9 élèves et celle des filles 2 élèves[19].
La Seconde Guerre mondiale
L'après Seconde Guerre mondiale
Le Festival Elixir est organisé en 1983 à Guéhenno et à nouveau, mais sous l'appellation "Rockscène", en 1985[20].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].
En 2022, la commune comptait 804 habitants[Note 1], en évolution de +1,26 % par rapport à 2016 (Morbihan : +3,82 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Chapelle Saint-Michel, sur le Mont, dite chapelle Saint-Michel de Mont Guéhenno, construction des XVe siècle et XVIe siècle, elle est restaurée en 1890, 1972, et a fait l'étude pour le département d'un inventaire du statuaire en pierre polychrome en 2001.
Chapelle Saint-Marc de Mont-Guéhenno, construction du XVIe siècle, jumelle de la précédente, malheureusement détruite. C'était une petite chapelle de forme rectangulaire, déjà ruinée en 1930. On y voyait un beau bénitier, en extérieur surmonté d'une accolade.
Chapelle Notre-Dame-ès-Brières, ancienne chapelle du XVIe siècle, mentionnée en 1930, dont les fenêtres étaient en tiers-point, trilobes et quatrefeuilles, elle avait conservé quelques vitraux anciens.
Dans le cadre des travaux d'aménagement du bourg menés en 2005, la commune met en place un circuit d'interprétation appelé « Le granite se raconte »[28].
Personnalités liées à la commune
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Notes et références
Notes
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑ a et bHervé Du Halgouet (vicomte.), Essai sur le Porhoët: le comté, sa capitale, ses seigneurs, page 93
↑Patrick André, Katherine Gruel, etc.., "Trésors enfouis de l'âge du fer à la Révolution", Musée d'histoire et d'archéologie de Vannes, 2013, éditions Locus Solus, (ISBN978-2-36833-016-6).
↑G. de Cadoudal, « Le roi de Bignan », La Semaine des Familles, , pages 760 (lire en ligne, consulté le )
↑Jean Rohou, "Catholiques et Bretons toujours ? (essai sur l'histoire du christianisme en Bretagne)", éditions Dialogues, Brest, 2012, (ISBN978-2-918135-37-1).
↑France. Assemblée nationale (1871-1875), « Pétition 6069 », Feuilleton / Assemblée
nationale, , p. 8 (lire en ligne, consulté le ).
↑Ce parcours de huit étapes balisées par l'outil du tailleur découpé sur une signalétique directionnelle en tôle d'acier noir, s'inscrit dans une politique de valorisation du patrimoine et de développement du tourisme qui recourt à une forme de médiation passive s'exerçant par le biais de pupitres de lecture en pierre de pays (le granit) dotés de visuel en lave émaillée. Cf Jean Plaine, « Circuit d'interprétation de Guéhenno, Morbihan », sur sgmb.univ-rennes1.fr, .