Fils d'Adrien Zidler (1829 1897), chef de bureau au ministère de l'Instruction Publique, il est par ailleurs le cousin du truculent fondateur du Moulin RougeCharles Zidler.
Il accomplit une carrière conventionnelle de professeur. Reçu à l'agrégation de lettres en 1885, il enseigne successivement aux lycées de Périgueux et de Poitiers, puis au Lycée Carnot (Paris), avant de rejoindre, en 1901, le Lycée Hoche de Versailles où il exerce son magistère jusqu'à son admission à la retraite en 1927.
Il épouse le Thérèse Girot (1866 1938), dont il a cinq enfants , Adèle, Geneviève (épouse Paul Baudard), Yvonne (épouse Joseph Casanova), Adrien et Jean-Marie (épouse Alice Routier), journaliste et écrivain sous le nom de Jean Maze.
Gustave Zidler était également homme de lettres. Après avoir fait ses premières armes comme auteur dramatique et écrivain pour la jeunesse, il consacra l'essentiel des efforts de sa plume au genre édifiant de la poésie patriotique. il appartient au groupe de la "Revue des Poètes" entre 1895 et 1931. Il fut décoré de la Légion d'honneur en 1933 et était membre du jury pour l'attribution des prix de littérature spiritualiste.
En , il représente la France à Québec lors d'un congrès de la langue française. Ce séjour lui a inspiré l'ouvrage "Le cantique du doux parler", qui fut longtemps donné en prix dans les écoles canadiennes. A cette occasion, Gustave Zidler est fait docteur de l'Université de Laval. Son nom a aussi été donné en son honneur à un lac canadien (lac Zidler), dans le canton de Sabournin, district d'Alitibi, en remplacement du nom local de "Kamawick".
Le Baiser à Molière, à-propos en un acte, en vers (Paris, théâtre de l'Odéon, joué le à l'occasion de l'anniversaire de Molière) (Calmann Lévy, 1889), IV-17 p.
Les Deux Frances, poésies franco-canadiennes. Souvenir des fêtes du IIIe centenaire de la fondation de Québec (Québec, impr. de L'Action sociale, 1908), VIII-53 p.
L'Enseignement du français par le latin, mémoire présenté au 1er Congrès de la langue française en Amérique, Québec, 1912 (Vuibert, Paris - Beauchemin, Montréal, 1912), 42 p.
Le Cantique du doux parler (Société française d'imprimerie et de librairie, 1914), XII-285 p.